Le ministère de l’Agriculture étudie les modalités d’adaptation de la BDNI aux exigences actuelles de l’élevage
Malgré les modifications que la BDNI a subi depuis sa création, elle atteint aujourd’hui un niveau d’obsolescence technique qui empêche toute évolution importante. Aussi, le ministère de l’Agriculture a été chargé d'étudier les modalités d'adaptation de la BDNI aux exigences actuelles de l'élevage
Malgré les modifications que la BDNI a subi depuis sa création, elle atteint aujourd’hui un niveau d’obsolescence technique qui empêche toute évolution importante. Aussi, le ministère de l’Agriculture a été chargé d'étudier les modalités d'adaptation de la BDNI aux exigences actuelles de l'élevage
Créée en 1998, la BDNI a régulièrement évolué mais elle a désormais atteint un niveau d'obsolescence technique qui empêche toute évolution importante comme la dématérialisation des passeports bovins ou la prise en compte de nouvelles espèces. C’est pourquoi le CGAAER (ministère de l’Agriculture) a été chargé d’étudier les modalités d’adaptations de la BDNI aux exigences actuelles de l’élevage.
Le CGAAER propose ainsi une « révision du système d’identification de l’élevage. » Il compte déléguer aux professionnels la base nationale d'identification bovine qui assureraient les fonctions de gestion actuelles de la BDNI.
Plutôt qu'une base de données centralisée, la nouvelle BDNI deviendrait un « entrepôt de données », qui stockerait de manière sécurisée les données fournies par les professionnels. Les éleveurs et opérateurs commerciaux continueraient de déclarer les mouvements d'animaux aux EDE (établissements de l'élevage), au sein des chambres d'agriculture. Celles-ci se verraient confier la gestion d'un fichier national des exploitations d'animaux de rente, qui alimenterait les bases de données par espèce.