Aller au contenu principal

UNE SALLE DE TRAITE OÙ IL FAIT BON TRAIRE

Comment améliorer le confort de traite ? Des techniciens, des constructeurs et des éleveurs vous livrent dans ce dossier leur expérience. Du plancher mobile aux astuces anti-bruit en passant par l'organisation de la traite.

Une nette amélioration du confort de traite est possible sans tout chambouler
Une nette amélioration du confort de traite est possible sans tout chambouler
© D. R.

La salle de traite est l’équipement le plus important d’une exploitation laitière. Dans la majorité des élevages, elle sert deux fois par jour, sept jours sur sept, soit plus de mille heures de travail dans l’année pour un seul trayeur. C’est aussi pendant la traite que se joue une bonne partie du revenu. Mieux vaut donc ne pas aller traire à reculons, et rendre cette tâche quotidienne la plus efficace et la plus agréable possible. Se pencher sur le confort de traite, c’est aussi une façon de réduire l’astreinte à la traite.

Pour ceux qui doivent investir (et qui ont écarté l’idée du robot de traite), se pose le choix d’une salle de traite en épi 30 ou 50-60°, avec traite par l’arrière, ou d’un roto. En termes de confort, tout dépend si vous souhaitez privilégier l’accessibilité aux mamelles, l’absence de coup de pattes, le minimum déplacements… sans perdre de vue ni la taille de votre troupeau, ni votre budget. Les fabricants proposent par ailleurs un certain nombre d’équipements qui permettent d’améliorer les conditions de traite : planchers mobiles, caillebotis plastique à déposer dans la fosse, automatismes permettant de réduire les efforts pour les bras, griffes plus légères, positionnement des tubulaires pour limiter les coups de pattes, pompes silencieuses, etc…

La salle de traite de plain-pied séduit : elle évite bien des montées et descentes et des risques de glissade. Attention toutefois à respecter certaines règles de sécurité dans sa conception pour éviter tout risque d’accident grave.

Pour tous ceux qui n’ont pas de projets d’investissement immédiat, le témoignage de Michel Augé, du Gaec de las Plagnos, montre qu’une nette amélioration du confort de traite est possible sans tout chambouler. Un « oeil extérieur » l’a aidé à prendre du recul et à repenser sa salle de traite.

Le confort de traite, c’est un ensemble de choses. Une bonne circulation des animaux et en particulier une aire d’attente dans le prolongement des quais (en pente régulière et montante, sans goulots d’étranglement ni coins morts). C’est une salle de traite bien éclairée, peu bruyante, pas trop froide l’hiver et bien ventilée l’été. Une installation qui épargne dans la mesure du possible le dos (vous avez toujours intérêt à vous placer dos droit, le plus près possible des animaux) et les bras (attention aux quais trop hauts)… Dans ce dossier, des éleveurs vous expliquent leur choix et leurs astuces.

Mais l’installation ne fait pas tout, la façon dont on s’en sert compte aussi. Des outils et accessoires à portée de main évitent bien des déplacements. Se pencher sur le séquençage des gestes effectués pendant la traite — et la façon dont on choisit de traire un lot de vaches — peut permettre également de gagner du temps et de s’économiser. Même si la traite n’est pas… une course de vitesse. ■

 

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière