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Une nouvelle génétique de maïs de type feuillu

Connu pour ses sorghos BMR, le semencier Semental lance des hybrides de maïs originaires du Canada et dotés d’une génétique particulière. Ils sont plus riches en fibres digestibles et présentent un amidon plus dégradable dans le rumen. Trois variétés de maïs de type Leafy et Leafy Floury sont proposées avec des précocités différentes (280/300, 400/420, 520/550). « Dotés d’un port semi-retombant, ils se caractérisent d’abord par un grand gabarit et un fort développement végétatif », décrit Antoine Wattel de Semental. Leurs feuilles sont plus larges et plus longues. Ces hybrides contiennent plus de feuilles au-dessus de l’épi. L’autre particularité majeure porte sur le type d’amidon : il est blanc, farineux et facilement dégradable. Les épis et les grains se montrent également plus gros. Le semencier indique qu’au stade 35 % MS et au-delà « la dégradabilité de l’amidon dans le rumen apparaît supérieure à celle des maïs cornés classiques, et la proportion d’amidon by-pass (qui échappe aux dégradations ruminales) plus faible ».

Un rapport épi/plante entière un peu plus faible

Pour Alexis Férard d’Arvalis, « le fait d’avoir un nombre de feuilles au-dessus de l’épi plus élevé devrait renforcer légèrement la digestibilité de l’appareil végétatif, mais cela reste à confirmer dans notre contexte pédoclimatique français". Il rappelle qu’il est surtout essentiel de voir comment vont évoluer ces maïs d’un point de vue agronomique sous nos latitudes. « Quel sera leur rendement et sera-t-il possible de les amener à 32 % de matière sèche ? », s’interroge-t-il. Le fait que la partie grain se révèle plus riche en amidon farineux (donc plus dégradable dans le rumen) a surtout un intérêt si le stade de récolte se montre supérieur à 33-34 % MS. Or, le semencier préconise une récolte à 28-30 % MS pour ce type de maïs. « Les essais sur les animaux aux États-Unis n’ont pas montré de différence d’ingestion ni de production laitière par rapport à des variétés classiques », mentionne-t-il. Ce sont les tests dans nos conditions réelles d’élevage et la réponse des vaches qui auront le dernier mot.

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