Une forte dépendance française en protéines
Le déficit français entre la production et la consommation des matières riches en protéines tourne autour de 40 %, d’après les données fournies par l’Unip(1).
Il est inférieur à celui de l’Union européenne, de l’ordre de 70 %.
Pour sécuriser l’approvisionnement en protéines, la PAC laisse aux États membres la possibilité de coupler jusqu’à 2 % de l’enveloppe du premier pilier à la production de protéines végétales.
La France a annoncé qu’elle utiliserait ces 2 %, soit 150 millions d’euros, notamment avec une aide pour les protéagineux et la luzerne déshydratée. Soutiendra-t-elle également les prairies cultivées en légumineuses pures ou en mélange, et donc l’élevage de ruminants ? Réponse avant la fin de l’année.
(1) Interprofession des protéagineux