Un pédiluve automatisé
Dans l’Aveyron, le Gaec de la Crouzette a conçu un pédiluve automatisé. Une fois le bac installé et le robinet ouvert, le pompage du produit et l’arrêt du remplissage se font tout seuls.
Dans l’Aveyron, le Gaec de la Crouzette a conçu un pédiluve automatisé. Une fois le bac installé et le robinet ouvert, le pompage du produit et l’arrêt du remplissage se font tout seuls.
1 « Le pédiluve est une contrainte. S’il n’est pas fonctionnel, on a tendance à le repousser », affirme Julien Caulet, éleveur. Partant de ce constat, il a imaginé un pédiluve automatisé. Le bac de 200 litres est installé dans un couloir de communication entre le couchage et la table d’alimentation où les vaches sont canalisées par un jeu de barrières.
2 L’automatisation est assurée par une minuterie de jardin et une pompe doseuse de produits d’hygiène de traite. L’éleveur déclenche la minuterie, puis s’en va. Elle est programmée (15 mn) pour assurer le remplissage du bac et s’arrête lorsque le niveau requis est atteint.
3 Lorsque l’alimentation en eau se déclenche, la pompe doseuse se met en marche. L’éleveur a prévu deux produits : un désinfectant et un nettoyant qu’il utilise plutôt l’été avant le désinfectant. Un deuxième tuyau permet de laver le bac sur place après usage. L’installation est située dans un recoin derrière le DAC de l’autre côté du mur qui forme le couloir de circulation pour le pédiluve, où se trouve une alimentation en eau. Le bac est rangé dans ce même recoin pour être toujours à portée de main.
4 Le bac est alimenté par un tuyau d’arrosage inséré dans un tuyau PVC pour le protéger. Il est fixé sur un portique en tube galvanisé (voir photo 1).
5 Une vanne permet de vidanger partiellement le bac avant de le soulever. L’éleveur fait le pédiluve sur une journée entière tous les 15 jours à trois semaines.