« Pas de pâturage sans bons chemins »
Boviduc, chemins, réseau d’eau, clôtures… Autant d’aménagements dans lesquels Romain Guégan, installé il y a deux ans dans les Côtes-d'Armor, a dû investir pour développer le pâturage de ses 70 Normandes.
Boviduc, chemins, réseau d’eau, clôtures… Autant d’aménagements dans lesquels Romain Guégan, installé il y a deux ans dans les Côtes-d'Armor, a dû investir pour développer le pâturage de ses 70 Normandes.

Pas moins de 1300 mètres de chemins ont été aménagés sur l’exploitation en deux ans, et ce n’est pas fini. « Pour limiter les coûts, j’ai fait appel à mon réseau d’entraide avec tracteurs et remorques pour faire venir des cailloux tout venant (0-150 mm). Nous avons dégagé à la pelleteuse des chemins de 3-3,50 m de large », décrit Romain Guégan. L’épaisseur de cailloux a permis de mettre les chemins hors d’eau. Ensuite, ils ont été profilés à la pelle en créant une monopente et l’éleveur les a cylindrés pour assurer un bon tassage. Du sable (0-10 mm) a été ajouté par-dessus, avant de recylindrer.
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
En sortie de stabulation, l’éleveur a fait faire un chemin béton sur 50 mètres. « C’est le top ! À terme, je prévois de le rallonger de 50 mètres supplémentaires. » Après la traite, les vaches vont toutes seules au champ. L’entrée et la sortie du paddock ne se font pas du même bout.
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Des chemins « faits maison » à 5,20 €/m linéaire


