Aller au contenu principal

Origine France : la FNPL prévoit des actions en supermarchés dès le 9 octobre

Des actions syndicales visant la grande distribution seront déployées par les sections locales de la FNPL dans toute la France la semaine prochaine. En ligne de mire : l’origine des produits laitiers.

La FNPL est habituée des actions de relevé de prix ou d'origine en supermarché.
© FNPL - Archives

« Nous voyons de plus en plus de yaourts et de produits transformés avec du lait d’origine européenne et non française dans les rayons des supermarchés, déplore Guislain de Viron, vice-président de la FNPL lors de la conférence de presse de la section régionale au sommet de l’élevage le 4 octobre.

Un relevé des origines pour épingler les approvisionnements non français

« Nous importons de plus en plus, abonde Thierry Roquefeuil, président de la FNPL. C’est une question de modèle économique, les distributeurs vont chercher des produits moins chers au-delà de nos frontières. »

Face à ce remplacement de produits au lait origine France par des étiquettes origine UE, la FNPL prévoit des actions syndicales en supermarché dans toute la France avec un relevé des origines des produits. Toutes les enseignes sont ciblées, même si les noms de Leclerc et Lidl sortent du lot.

« Ce type d’actions a fait leurs preuves par le passé, assure Guislain de Viron. Notamment cet été sur les laits premiers prix. »

Bruno Le Maire attendu de pied ferme au Sommet vendredi 6 octobre

Un autre sujet est sur le feu de ce sommet de l’élevage 2023 : une possible mesure de défiscalisation du cheptel bovin. L’idée serait de tenir compte de l’inflation en défiscalisant partiellement les stocks de bovins dont la valeur a fortement augmenté du fait de l’augmentation des cours de la viande.

« D’un côté, on prend de l’argent avec le GNR [le ministre de l’économie a annoncé la suppression de la niche fiscale sur le gazole non routier pour les agriculteurs, NDLR], de l’autre on en redonne avec cette possible défiscalisation, ironise Thierry Roquefeuil, c’est juste une compensation. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de…

Carte de la zone régulée FCO 3 au 21 novembre 2024.
FCO 3 : 269 foyers détectés en plus mais pas de nouveau département touché

A date de jeudi 21 novembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 7 935 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">bâtiment ouvert sur ses quatre faces à 500 m d&#039;altitude avec robot </em>
Robot de traite et production sous appellation d’origine sont-ils compatibles ?

Sanitaire, image du produit, accès au pâturage, transmissibilité des exploitations… Les arguments pour valider, ou non, la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière