[Mesures miroirs] Interbev salue la publication d'un arrêté sur les antibiotiques
Pour Interbev, c'est un premier acte concret vers l'application de la réciprocité des normes de production dans les échanges commerciaux.
Pour Interbev, c'est un premier acte concret vers l'application de la réciprocité des normes de production dans les échanges commerciaux.
C'est une mesure française, prise à l'initiative de Julien Denormandie en application de l'article 107 du règlement européen de décembre 2018 sur les médicaments vétérinaires, explique Interbev dans un communiqué.
Un arrêté publié le 22 février 2022 interdit l'importation de viandes ou produits à base de viande issus d'animaux ayant reçu des antibiotiques promoteurs de croissance.
"Les opérateurs français souhaitant mettre sur le marché français des viandes provenant de pays tiers devront désormais mettre en œuvre des « diligences raisonnables » afin de démontrer que ces viandes ne proviennent pas d’animaux ayant reçu des antimicrobiens pour favoriser la croissance ou augmenter le rendement " selon ce communiqué.
Il revient donc aux opérateurs importateurs d'obtenir des garanties de la part de leurs fournisseurs, et de s’assurer de leur fiabilité.
Cette mesure ne constitue pas la mesure-miroir européenne appelée de ses voeux par Interbev.
"Elle symbolise un premier pas d'intérêt majeur en faveur de la réciprocité des normes de production dans les échanges commerciaux. Nous saluons la détermination du Gouvernement, et appelons de nouveau la Commission européenne à faire preuve de responsabilité (...) en généralisant cette interdiction sans attendre" déclare Jean-François Guihard, président d'Interbev.
#MesuresMiroir La Commission européenne n’a pas respecté le délai fixé par les co-législateurs fin 2018 pour interdire l’importation au sein de l’UE de viandes issues d’animaux « dopés » aux antibiotiques (28/01/22).
— Marine COLLI (@ColliMarine) February 21, 2022
La France montre donc l’exemple. https://t.co/26838OEHuN