Aller au contenu principal

Maîtres Laitiers du Cotentin se lance dans le non-OGM et le bas-carbone

L’ensemble des producteurs de la coopérative normande va avoir la possibilité de choisir un axe de segmentation du lait.

Pour le lait de pâturage  non OGM, un accompagnement de 13 €/1 000 l est prévu.  © Maîtres Laitiers du Cotentin
Pour le lait de pâturage non OGM, un accompagnement de 13 €/1 000 l est prévu.
© Maîtres Laitiers du Cotentin

Maîtres Laitiers du Cotentin l’a annoncé en juin lors des assemblés de section, quatre propositions de laits différenciés vont être faites dans les prochaines semaines à ses 734 producteurs :

du lait conventionnel bas carbone, du lait de pâturage non OGM, du lait AOP beurre crème d’Isigny et du lait bio.

L’objectif est d’être prêt pour une mise en marché au 1er avril 2020. Une centaine d’exploitations produisent déjà du lait AOP, et une quinzaine sont actuellement en phase de conversion bio. « Pour le lait de pâturage non OGM, un accompagnement financier est prévu : 6,50 €/1 000 l pendant les six mois de période de conversion non OGM, puis 13 €/1 000 l à partir du 1er avril 2020 », précise Laurent Hédou, directeur de la production laitière. 420 exploitations répondent déjà au cahier des charges défini au niveau national pour le pâturage (minimum 120 jours, 6 h/j et 10 ares par vache en lactation). Pour le lait bas carbone, pas de seuil : « on est dans une démarche de progrès basée sur les diagnostics Cap2ER niveau1 ». Le socle de base, lait différencié ou pas, sera la charte des bonnes pratiques et un audit bien-être reposant sur les indicateurs du Cniel.

Une enquête des producteurs avant de décider

« Nous avons des demandes des marchés. Avant de prendre cette décision stratégique, nous avons interrogé cet hiver nos producteurs sur les attentes sociétales, les évolutions des marchés, les évolutions de leurs pratiques, et aussi les valeurs de MLC, souligne Laurent Hédou. 51 % des coopérateurs ont répondu à l’enquête. Nos producteurs sont plutôt prêts à s’engager. » 

88 % se sont dits " prêts à produire avec au moins 120 jours de pâturage " ; 58 % se sont dits " prêts à produire du lait non OGM ", 38 % " peut-être " ; et 47 % se sont dits " prêts à produire du lait bas carbone ", 40 % " peut-être ". À la question " selon vous, le lait demain sera produit de quelle manière ? " : 76 % ont répondu " au pâturage ", 55 % " sans OGM ", 53 % " sans pesticide " et 32 % " en bio ".

Les plus lus

<em class="placeholder">Christian et Bernard Le Corre : « Nous cherchons à produire le plus de lait possible avec de l’herbe et sans concentrés. »</em>
Revenu : « Nous dégageons plus de 4 Smic par UMO avec du pâturage toute l’année en système laitier bio dans le Finistère »

Au Gaec Le Corre, dans le Finistère, l’objectif est simple : optimiser la production laitière avec ce qu’offre le…

<em class="placeholder">vache équipée pour mesure de courant électrique continu</em>
Courants parasites : un prototype embarqué sur vache laitière permet de mesurer en continu les courants perçus par l’animal

Les méthodes actuelles de diagnostic électrique, en élevage, ne permettent des mesures qu’à un instant t. C’est pourquoi un…

Cyril Mignon, éleveur laitier dans le Finistère
Monotraite partielle : « À 10h30, l’astreinte de la journée est terminée dans mon élevage laitier du Finistère »

Réduire l’astreinte tout en palliant les annuités liées à son installation, c’est un challenge qu’aimeraient voir aboutir…

<em class="placeholder">Vincent Guérin, éleveur dans le Calvados</em>
Courants parasites en élevage : « Le problème venait de mes racleurs dans le Calvados »

À l’EARL de la Pérouze, dans le Calvados, les soucis de courants parasites ont commencé en 2012. L’année d’implantation de…

Carte de la répartition des foyers déclarés de FCO 3 en France, à date du 13 mars 2025.
FCO 3 : moins de 100 foyers en une semaine et libre circulation des bovins sur le territoire national

À date de jeudi 13 mars 2025, le ministère de l'Agriculture annonce 10 410 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3. La…

<em class="placeholder">vache tarie qui mange dans l&#039;auge peseuse de la ferme expérimentale des Trinottières</em>
L'ingestion des vaches taries se dote de nouveaux repères

Les résultats de trois ans d'essais à la ferme expérimentale des Trinottières sur 63 vaches taries prim'Holstein chamboulent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière