Aller au contenu principal

Maîtres laitiers du Cotentin part à la conquête du e-commerce

Le groupe normand annonce le lancement d’un portail de vente en ligne en janvier prochain. Sa nouvelle usine de Méautis monte en puissance.

Les Maîtres laitiers du Cotentin innovent en lançant une plateforme de e-commerce accessible aux professionnels de la restauration hors foyer, mais aussi plus largement à tous les particuliers à partir du 15 janvier prochain. Une première ! « Nos modes de consommation deviennent multiples et l’étanchéité historique entre la restauration hors foyer et les achats alimentaires en GMS s’étiole, a indiqué Jacques Klimczak, directeur marketing et communication des Maîtres laitiers du Cotentin lors de l’assemblée générale de la coopérative le 20 septembre dernier. La distribution reste le bras armé des MLC pour accéder au marché. Avec le e-commerce, nous nous donnons les moyens de répondre aux attentes montantes des consommateurs et de travailler pour l’avenir. » En parallèle, le groupe a fait évoluer l’identité visuelle de sa marque Campagne de France forte de 142 références, dix-huit mois après son lancement, pour mieux répondre au positionnement de ses produits « bons, sains et issus des territoires ruraux ».

Une hausse de volumes de 20 % proposée aux coopérateurs

Au terme d’une année laitière 2016-2017 qui a vu le groupe se renforcer (Réaux, Yéo…), de nouveaux défis sont relevés avec ambition. L’usine de Méautis a démarré sa production en juillet. Elle se destine à fabriquer 690 millions de briquettes de lait infantile (90 à 100 millions de litres) à destination de la Chine, pour Synutra. Un contrat est signé pour onze ans. L’usine reprend aussi l’activité du site de Tribehou, de beurre et crème AOP d’Isigny.

Cet investissement donne des perspectives de développement de 20 % de volume aux coopérateurs qui le souhaitent. Sur la campagne en cours, la dynamique de production se chiffre à +4,84% fin août et est estimée à +7% fin septembre. La collecte 2016-2017 s’est élevée à 408 millions de litres, soit +1,63% par rapport à la campagne précédente. Cette évolution porte la livraison moyenne à 508 390 l sur 803 points de collecte, soit 52 de moins que l’an passé. Le prix de base du lait (mars 2016-mars 2017) a été de 290 €/1000 l, en repli de 18€/1000 l. Avec la qualité, les compléments, l’aide conjoncturelle (15 €/1000 l), l’intérêt aux parts sociales (3,22%), le prix payé moyen atteint 347€/1000 l. « L’engagement de payer le prix au moins 300 €/1000 l chaque mois nous a amené à payer plus de 30 €/1000 l par rapport aux opérateurs nationaux, affirme Christophe Levavasseur, Président de la coopérative. Nous l’assumons parce que notre filiale de distribution -et premier client- France Frais a encore apporté sa contribution en versant plus de 10 millions de dividendes sur l’exercice. »

La coopérative dégage un résultat net de 2,5 millions d’euros, proche de celui de la campagne précédente. Celui du groupe (coopérative et France Frais) atteint 2,7 millions d’euros, contre 13,2 millions l’an dernier. Cela s’explique principalement par la politique de soutien du prix à la production. Et le retard de trois mois de l’agrément chinois qui a contraint la coopérative à fabriquer de la poudre de lait, alors que l’usine de Méautis était opérationnelle dès avril.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière