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Désherbage des maïs 2004
Les stratégies « pré plus post » ont donné les meilleurs résultats

Sans atrazine, le désherbage des maïs s´est révélé plus délicat dans la majorité des régions. Un seul passage n´a généralement pas suffi.


« Cette première campagne de désherbage sans atrazine a posé de grosses difficultés pour la maîtrise des adventices, déplore Guillaume Clouté, d´Arvalis sur la région Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Limousin. Les maïs ont connu un développement lent. Ils ont mis du temps à couvrir les surfaces, ce qui a laissé le champ libre à la prolifération d´adventices. »
La renouée des oiseaux a posé des problèmes de désherbage sur les parcelles dans la plupart des régions. ©C. Gloria

La flore commence déjà à se diversifier
Globalement, sur l´ensemble des régions, un seul passage n´a pas suffi pour venir à bout des mauvaises herbes. Les techniciens sont unanimes, c´est la stratégie du « pré plus post » qui a donné les meilleurs résulats sur le terrain. « Les traitements de pré-levée se sont montrés efficaces pour les premiers semis, note Jean Molines d´Arvalis pour la région Sud-Est. Mais cette stratégie n´a pas été concluante pour les semis tardifs. » Même constat en Normandie et Bretagne. Les traitements de post-levée, quant à eux, ont souvent contraint les éleveurs à effectuer deux passages. « Ces derniers n´ont pas toujours bien fonctionné du fait du manque de fenêtre d´intervention », observe Joël Thierry, ingénieur Arvalis sur la Bretagne. « Nombreux sont les éleveurs qui se sont faits dépasser par les évènements ! », constate Jean Molines.
Par ailleurs, sur les parcelles, la flore est en pleine évolution. Les renouées des oiseaux et renouées liseron ont, semble-t-il, posé de nombreux problèmes de relevées, toutes régions confondues. Dans les Pays de Loire, l´ambroisie commence à se montrer, tout comme l´érodium, le géranium et la véronique de Perse. Celle-ci est également très présente en Bretagne, avec la mercuriale. En Normandie, on note une montée des pensées des champs.

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