Les récoltes de maïs fourrage ont déjà commencé
Les premiers chantiers d’ensilage de maïs fourrage ont déjà débuté.
Les premiers chantiers d’ensilage de maïs fourrage ont déjà débuté.
Après un mois de juillet historiquement chaud et sec, les récoltes de maïs fourrage ont d’ores et déjà commencé en terres superficielles où le maïs est desséché. « Les premières récoltes devraient débuter avant le 10 août en région Rhône-Alpes, Franche-Comté et Poitou », estime l’Institut du végétal dans une note diffusée le 2 août. Aucune pluie significative n’étant annoncée pour les prochains jours et avec des températures prévues au-dessus des normales, rapidement, les régions Pays de la Loire, Nord Aquitaine, Centre, Lorraine et Champagne suivront.
Ces estimations se basent sur le stade optimal de récolte, autour de 32-33 % de matière sèche plante entière en prenant en compte les températures relevées jusqu’au 30 juillet et les valeurs prévues jusqu’au 8 août. Mais Arvalis alerte : « Attention, en situation de stress hydrique très marqué, le taux de matière sèche du maïs peut évoluer très rapidement et les modèles de prévision peuvent être mis en défaut. »
Ensiler au bon moment
Du fait des conditions climatiques, l’évolution rapide des maïs va donc se poursuivre, notamment dans les terres les moins profondes. Il convient donc de suivre l’état des maïs en observant en cœur de parcelle le gabarit des plantes, l’état du feuillage, la fertilité des épis et le remplissage des grains.
Pour les situations les plus critiques, le nombre de feuilles vertes, le nombre de grains en place, la proportion des surfaces desséchées dans les parcelles sont les critères à prendre en compte pour décider d’ensiler ou d’attendre. Ainsi, en absence de grain, ou moins de 300 à 500 grains/m², l’ensilage est recommandé s’il reste moins de 4-5 feuilles vertes. Pour les maïs à plus de 1 500 grains/m² et avec au moins 4-5 feuilles vertes au-dessus ou au niveau de l’épi, il est nécessaire d’attendre l’évolution normale du grain.
Définition
Nombre de grains/m2 = nombre moyen d’épis/m2 x nombre moyen de grains/épi.
Pour estimer le nombre de grains viables par m², il faut compter le nombre d’épis par m² sur au moins trois fois 10 m² (ex. : 13,33 m x 0,75 m d’écartement) et le nombre de grains par épi (= nombre de rangs x nombre grains par rangs) sur au moins trois fois 20 épis successifs. Cette opération est à réaliser à l’intérieur du champ, sur des zones représentatives.