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Filière lait
Les JA proposent une gestion collective de la collecte


L´accord interprofessionnel sur le prix du lait tient compte désormais de la part transformée en beurre-poudre par une entreprise. Pour les Jeunes agriculteurs, cet accord doit être temporaire. « Nous sommes opposés au principe d´une différenciation du prix du lait au producteur, qui est fonction du positionnement de sa laiterie. », déclare Pascal Nizan, vice-président des JA. « Ce système permet aux entreprises de rester rentables malgré un mauvais positionnement, alors que les éleveurs font de gros efforts. »
Les JA ont donc imaginé un système qui permet l´équité entre producteurs. La collecte serait gérée de façon collective (hors AOC et filières spéciales) par bassin de production. Le lait serait vendu aux transformateurs à un prix différent selon leurs valorisations, mais les producteurs pourraient être payés au même prix.

Les volumes de lait pourraient être orientés en fonction de la demande des marchés. « Les industriels auraient un apport de lait garanti régulier sur l´année. Ils n´auraient plus à surdimensionner leurs outils pour traiter des pics de collecte. » Les JA vont plus loin. Ils entendent bien que la filière française ne laisse pas les nordiques capter seuls la hausse de la demande mondiale en produits laitiers, « grâce à une filière très bien organisée et de vrais outils collectifs de transformation et de commercialisation ».
Cette idée est en train d´être examinée par l´interprofession. L´idée est séduisante, mais est-elle réalisable ? Elle pourrait se heurter à un obstacle juridique et aux éleveurs, qui perdraient à cette redistribution des prix. Enfin, les transformateurs pourraient ne pas accepter de n´avoir plus la main-mise sur la collecte.

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