Les GDS de l'Ouest misent sur iCownect
Les GDS de Normandie et des Pays de la Loire ont annoncé début septembre leur entrée au capital d'Innoval. Ce sont donc désormais tous les GDS du Grand Ouest qui sont engagés dans Innoval aux côtés d'Evolution et l'organisme de conseil BCEL Ouest. Ce rapprochement se fait à travers GDS Grand Ouest, créé en mars dernier par les GDS des trois régions pour gérer ensemble certaines pathologies d'élevage. Il s'est concrétisé dès septembre avec la distribution par Innoval de l'outil de gestion de troupeau iCownect. Un outil web dont Innoval aura la distribution exclusive à partir du 6 novembre, tout en conservant un partenariat fort avec la société Vitalconcept qui le détenait. Quant à Santinel, la base de gestion sanitaire commune développée par les GDS du Grand Ouest, elle sera valorisée dans iCownect. Outre le carnet sanitaire, Santinel permet une connexion avec le cabinet vétérinaire.
Trois niveaux d'engagements proposés
iCownect (anciennement iVache) est un outil appelé à évoluer en fonction des besoins exprimés par un panel d'éleveurs. Il s'est doté dernièrement d'un nouveau module alimentation avec cinq interfaces et qui permet de calculer chaque jour le coût alimentaire réel des différents lots du troupeau. De nouvelles briques sont annoncées au 1er semestre 2019 : planning des tâches, marge sur coût alimentaire, efficacité laitière, simulateur des incidences économiques des modifications de pratiques, outil d'aide aux accouplements... " L'objectif est de faire de l'éleveur le gestionnaire de l'exploitation ", souligne Dominique Ego directeur opérationnel. ICownect est proposé avec trois niveaux d'engagement : le module de base Prim (8 € par exploitation), l'offre Plus incluant des bilans, alertes, gestion de stocks... (25 € par exploitation), et l'offre Manager avec accès à tous les modules et un accompagnement individualisé (45 à 70 € en fonction du nombre de vaches - 70 € pour 200 vaches ou plus).
" Innoval s'appuie sur les services supports des entreprises fondatrices soit 2 000 personne ; la société n'emploie que trois salariés, précise Dominique Ego. Elle se veut à vocation nationale et reste ouverte. "