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Les cotations beurre et poudre remontent en mai

La dégringolade des prix du beurre et de la poudre de lait écrémé sur les marchés français et européen est stoppée depuis la mi-avril. Depuis, les cotations ont progressé.

Fabrication de beurre
Fabrication de beurre chez Lact-Union
© Lact-Union - Archives

Pour le beurre, la cotation française Atla est passée de 2 600 €/t mi avril à 3 170 €/t la semaine du 18 au 24 mai (+570 €/t en un mois). En Allemagne, même tendance. Les prix n'ont pas retrouvé les niveaux d'avant le confinement, mais c'est quand même une évolution positive. "La demande est plutôt bonne et les disponibilités sont plus limitées. Le pic de collecte est passée en Europe, et 30 000 tonnes ont été proposées au stockage privé européen. Les prix restent relativement bas, donc les acheteurs se couvrent", résume Loïc Molère, d'Atla, association de la transformation laitière française. 

Pour la poudre de lait écrémé consommation humaine, la demande est plutôt bonne. "Seules 3000 tonnes ont été mises au stockage privé. Car vendre sur les marchés est plus intéressant. Il y a des volumes traités à peu près partout dans le monde, notamment en Asie. Même phénomène que pour le beurre, les acheteurs préfèrent acheter tant que les cours restent encore bas", indique Loïc Molère.

La pression des Etats-Unis, qui étaient très agressifs sur les prix des poudres sur les marchés mondiaux, est moindre. "L'aide alimentaire va permettre l'écoulement de produits laitiers sur leur marché. La consommation commence à repartir."

De bons signaux à court terme, mais sans doute pas durables

Ces bons signaux reflètent les bons fondamentaux qui prévalaient avant la crise du Covid-19. "Mais attention, si la situation à court terme s'améliore, elle sera sans doute compliquée à moyen et à long terme ; à cause de la crise économique latente qui risque de faire baisser la consommation en volume et en valeur", conclut Loïc Molère. 

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