Aller au contenu principal

La maîtrise des volumes, un enjeu important pour le comté

De bonnes perspectives en 2015 pour les fruitières du Doubs et du Jura : l’AOP comté poursuit sa croissance, avec près de 64 000 tonnes de fromage fabriquées en 2014.

Une croissance de 10% de la production entre avril et octobre 2014 absorbée sans difficulté.
Une croissance de 10% de la production entre avril et octobre 2014 absorbée sans difficulté.
© Cidil

Entre une consommation toujours dynamique et des marchés porteurs à l'export, les ventes de comté ont progressé de 5% entre janvier 2014 et janvier 2015. Les affineurs sont en demande pour la restauration hors foyer et à l’export, et investissent dans des places de cave pour l’affinage. Sur la campagne 2014/2015, la période d’avril à octobre avait enregistré une croissance de la production laitière de 10%, et ces volumes ont pu être absorbés sans trop de difficulté, avec tout de même un peu de dégagement vers l'Italie. Dans le cadre du plan de campagne 2015/2016, 2% de volume de comté supplémentaires ont été annoncés, avec re-discussion à l’automne. Chaque fruitière a ses propres règles de gestion des volumes de lait. Le prix MPN (moyenne pondérée nationale, soit le prix de vente mensuel moyen du comté par les entreprises d'affinage) de janvier est de 7,5 euros/kg, et le prix moyen du lait 2014 de 455 euros/1000L.

Des exportations qui permettent d'attribuer de nouveaux volumes de comté

Le nouveau règlement de régulation de l’offre de comté est entré en vigueur début avril, pour une durée de trois ans. Il définit les conditions du contingentement des volumes de comté. Ceux-ci sont attribués en fonction de l’historique de production, de l’arrivée de nouveaux installés, et du développement global des exportations. Les FDCL (Fédérations départementales des coopératives laitières) du Doubs et du Jura ont souhaité revoir le principe d’attribution lié à l’export tel qu’il existait entre 2012 et 2015, estimant qu’il perturbait le bon fonctionnement de la filière. Un compromis a été trouvé afin de conserver cette modalité, avec des dispositifs de contrôle. Si le comté se porte bien, c’est grâce à une filière bien organisée : « il faut respecter les acquis et travailler pour conserver le collectif » explique Bernard Marmier, président de la FDCL du Doubs,« la maîtrise des volumes est un enjeu important  ».

« Les temps changent, les coopératives aussi ! »

Bureau de poste, bar, animateurs de projets environnementaux... les coopératives du Doubs et du Jura s'impliquent localement et deviennent des acteurs économiques incontournables. Elles maintiennent ainsi de l'activité et de l'emploi sur les territoires et travaillent pour l'avenir. Pascal Boniface, directeur de l’IRIS(1), a conclu l'assemblée générale des FDCL le 1er avril en lançant un message en phase avec les réflexions des fruitières : « il faut positiver et croire dans vos valeurs. Pensez global, agissez local ! ».

(1) Institut des relations internationales et stratégiques

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Legentil, éleveur normand et co-président de l’AOP FMB Grand Ouest et Normandie</em>
« J’ai deux acheteurs, Lactalis et Savencia, deux tanks mais seul le camion Eurial me collecte dans le Calvados »

Bloqué dans son développement par un contrat avec Lactalis pénalisant tout dépassement, Nicolas Legentil, éleveur laitier dans…

<em class="placeholder">Bertrand et Hervé Lecaplain,entourés de Romain Gaslard et Benjamin Gramont : « Nous avons voulu que la transmission se fasse dans un esprit gagnant-gagnant, aussi bien ...</em>
« Notre envie de transmettre notre élevage laitier à des jeunes nous mène depuis dix ans »

Au Gaec de la Rihouerie, dans la Manche, la transmission de l’exploitation à des tiers a été savamment anticipée. Un projet de…

<em class="placeholder">Alice Nothhelfer, vétérinaire consultante</em>
Abreuvement : « Le manque d’eau freine la production dans neuf élevages sur dix »
L’incidence d’un apport d’eau insuffisant sur les performances et la santé des vaches reste souvent peu palpable en élevage.…
<em class="placeholder">Jean Mollon, éleveur, et Anthony Plantard, salarié </em>
Attractivité : quand les laiteries aident les éleveurs à partir en vacances

Les laiteries basques Etxaldia et Onetik ont constitué des groupements d’employeurs et aident financièrement une soixantaine…

<em class="placeholder">salle de traite</em>
Temps de travail : des semaines de 50 heures pour les élevages laitiers en moyenne en Bretagne

Dans une étude sur le temps de travail, des systèmes laitiers conventionnels et biologiques bretons ont été analysés sous l’…

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans une stabulation </em>
« La création d’un GFA a permis de limiter le coût de l’installation d’un hors-cadre familial »

Le Gaec de Taute dans la Manche s’est fait accompagner en termes financier et juridique pour transmettre l'exploitation et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière