Aller au contenu principal

La génomique donne un sérieux coup pouce aux sans cornes

L'intérêt pour le caractère sans cornes (gène dominant) a refait surface avec l'avènement de la sélection génomique. Évolution a sorti ses premiers Holstein sans cornes (polled en anglais) en 2010. « Nous proposions uniquement sur commande cinq taureaux, mais leur diffusion est restée négligeable en raison de leur faible niveau génétique », explique David Girod d'Évolution.
De son côté, Gènes Diffusion a commencé à proposer une gamme sans cornes en 2012-2013 avec Fison PP et Gil Red. Le niveau génétique des taureaux sans cornes a progressé grâce à la sélection génomique. « Depuis l'été 2015, nous en proposons avec des ISU supérieurs à 160, voire comme Innove P à 180. Et depuis cet automne, leur diffusion a grimpé à 7 % », précise David Girod. Le groupe en propose désormais une vingtaine dont 5 à 7 (les meilleurs en ISU) sont disponibles dans les cuves des inséminateurs et les autres sur commande.

Regain d'intérêt avec l'élévation du niveau génétique

« Les taureaux polled représentent aujourd'hui moins de 2 % des IA », indique de son côté Gènes Diffusion. « Leur utilisation a connu un effet de mode à son lancement puis l'engouement est retombé. Mais, depuis l'indexation d'avril, trois taureaux (PJP Jolt P, Jong Red P  et Jabel RF P ) tirent leur épingle du jeu et pourraient par leur intérêt génétique relancer la demande. Nous en proposerons 7 pour cette campagne. » En raison de la taille de son programme, (30 à 35 nouveautés/an), Origenplus limite son offre à « un ou deux taureaux par campagne », souligne Gildas Bourgoin. « Les taureaux homozygotes sont plus intéressants pour travailler ce caractère. Les hétérozygotes n'ont d'attraits que s'ils ont un niveau d'ISU dans la moyenne des autres taureaux. »

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de…

Carte de la zone régulée FCO 3 au 21 novembre 2024.
FCO 3 : 269 foyers détectés en plus mais pas de nouveau département touché

A date de jeudi 21 novembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 7 935 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">bâtiment ouvert sur ses quatre faces à 500 m d&#039;altitude avec robot </em>
Robot de traite et production sous appellation d’origine sont-ils compatibles ?

Sanitaire, image du produit, accès au pâturage, transmissibilité des exploitations… Les arguments pour valider, ou non, la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière