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La collecte patine dans plusieurs zones exportatrices

La production laitière totale des principaux exportateurs mondiaux – Union européenne, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Argentine, Australie, Uruguay et Biélorussie – a cru modestement en juillet (+0,1 % par rapport à juillet 2020) et en août (+0,4 %), comparé au rythme élevé du premier semestre de +2 %, selon l'Institut de l'élevage.

L'Union européenne a été globalement stable cet été. « Elle devrait céder du terrain en septembre, à cause du décrochage des collectes française et allemande », estime l'Institut de l'élevage. Aux Pays-Bas, « la collecte a fortement décroché cet été : -3,1 % en juillet. [...] La forte dépendance des élevages aux aliments achetés, dont les prix flambent, pèse sur la productivité laitière. Et les réglementations sur les émissions d'azote et de phosphate limitent le potentiel productif », explique l'Institut.

Baisse de la collecte de l'UE en septembre ?

Aux États-Unis, la croissance de la production laitière a ralenti : de + 4,7 % en mai à +1,1 % en août. La flambée des coûts alimentaires est estimée à +56 % en un an, selon l'USDA.

En Nouvelle-Zélande, la nouvelle campagne laitière 2021-2022 a démarré en juin et juillet avec une collecte en hausse, « mais en recul sur août, malgré le prix du lait stimulant. Le prix des intrants s'est fortement renchéri et les élevages manqueraient de main-d'œuvre suite aux mesures sanitaires contre la Covid-19, qui ont stoppé l'afflux de main-d'œuvre étrangère essentielle au fonctionnement de nombreux élevages », expose l'Institut de l'élevage. La production australienne, en recul en juillet et août, pourrait reprendre si les prévisions climatiques favorables se confirment.

En Argentine et Uruguay, la production est dynamique grâce à de bonnes conditions climatiques.

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