Aller au contenu principal

Maladies réputées contagieuses
Instauration d´une visite obligatoire

La visite annuelle d´évaluation sera réalisée par un vétérinaire sur la base d´un questionnaire, et prise en charge par l´Etat.


Après trois ans de négociations entre les pouvoirs publics, les vétérinaires et la FNGDSB, l´arrêté relatif à la surveillance sanitaire des élevages bovins est paru au Journal officiel du 29 janvier. Il « instaure une visite d´évaluation annuelle obligatoire » de tous les élevages bovins. Cette visite sera consacrée à la prévention et à la maîtrise des maladies réputées contagieuses. Elle a donc pour but « d´identifier les cheptels susceptibles de présenter un risque sanitaire, notamment à l´égard de la brucellose et de la tuberculose bovine ». Elle sera réalisée par le vétérinaire sanitaire de l´élevage sur la base d´un questionnaire. Ce questionnaire, signé par le vétérinaire et l´éleveur, sera transmis à la DSV. Un exemplaire de ce document sera à conserver dans le registre d´élevage. L´Etat prendra en charge le coût de la visite pour un montant de 4 AMO HT(1).
Un bilan volontaire
Le questionnaire devrait porter sur les déplacements d´animaux, la quarantaine des bovins nouveaux, le voisinage, le dépistage et la déclaration d´avortement. Il porte donc à la fois sur des éléments de nature réglementaire et sur des bonnes pratiques.
A côté de cette visite obligatoire, un bilan volontaire devrait être proposé prochainement aux éleveurs. Ce bilan doit d´abord conduire à un bon enregistrement des données sanitaires de l´élevage dans le cahier sanitaire. Dans un deuxième temps, il servira à faire « vivre » ce cahier sanitaire. L´analyse des données enregistrées servira à définir des priorités sanitaires avec un plan de prévention et un protocole de soin.
(1) 1 AMO = environ 12 euros

Les plus lus

<em class="placeholder">Daniel Rondeau (à gauche) est beaucoup plus serein depuis qu’il s’est réassocié avec Amaury Bourgeois et Raymond Papin (absent sur la photo). </em>
« Je me suis réassocié avec deux voisins, après avoir délégué l'alimentation et les cultures en Vendée »

Le Gaec Les 3 B, en Vendée, s’est constitué le 1er avril 2024. Daniel Rondeau s’est de nouveau associé, après…

<em class="placeholder">guillaume rivet, éleveur dans les deux-sèvres</em>
Organisation du travail : « Nous avons robotisé la traite pour anticiper le départ à la retraite de mon père dans les Deux-Sèvres »

Le Gaec Privalait, dans les Deux-Sèvres, tourne entre mère et fils depuis bientôt deux ans. La robotisation de la traite, en…

<em class="placeholder">« L’herbe pâturée est la plus économique car, plus il y a de stock, plus les charges de mécanisation augmentent », soulignent Sébastien Le Goff et Julie Sylvestre.</em>
Diagnostic de système fourrager : « Nous avons prouvé la résilience de notre élevage face aux aléas climatiques dans le sud du Morbihan »

Au Gaec de Coët Cado, dans le Morbihan, pour s’assurer de la résilience de leur système fourrager aux aléas, les associés ont…

Carte de la zone régulée FCO3, en date du 19 décembre 2024.
FCO 3 : fin décembre, la maladie continue de progresser

À date de jeudi 19 décembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 8 846 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

%agr
« Finies les fièvres de lait avec notre ration pré-partum base foin à BACA négatif pour nos vaches taries »

Le Gaec de Goirbal dans le Morbihan a modifié la composition de la ration de ses vaches taries, qui atteint désormais un Baca…

Selfie de Yohann Allain dans son champ avec ses vaches laitières.
« J’espère que mon salarié deviendra mon associé sur mon exploitation laitière en Loire-Atlantique »

À la SCEA du Chêne Vert, en Loire-Atlantique, après le départ à la retraite de son père, Yohann Allain a modernisé sa salle de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière