" En été, je fais pâturer la nuit et j’affourage en vert le jour »
Affourager en vert a un coût et prend du temps mais pour Guillaume Ducros, installé à Augerolles à 600 m d’altitude dans le Puy-de-Dôme, ce mode de récolte présente aussi des bénéfices en termes de qualité de fourrage et de santé du troupeau.
Affourager en vert a un coût et prend du temps mais pour Guillaume Ducros, installé à Augerolles à 600 m d’altitude dans le Puy-de-Dôme, ce mode de récolte présente aussi des bénéfices en termes de qualité de fourrage et de santé du troupeau.

De plus, l’affouragement permet aussi d’allonger l’exploitation de l’herbe et maintenir du vert dans la ration le plus longtemps possible. « J’attaque généralement mi-février dès que les premiers ray-grass font 30 cm, et je poursuis le plus tard possible en automne. Cela me permet d’être le plus opportuniste possible et de parier sur toutes les saisons. » Enfin, ce mode de récolte est un moyen aussi de maximiser la production des prairies et de viser la qualité optimale. Il y a moins de pertes liées aux refus par rapport au pâturage. « Nous avons gagné en productivité par vache en période estivale. »
Récolter à un stade optimal
En tout, l’affouragement représente 35 hectares récoltés par an. Cela mobilise l’éleveur 45 minutes par jour. « Un temps à relativiser, considère Guillaume. Et j’ai la chance d’avoir un parcellaire regroupé dans un rayon d’un kilomètre. Par contre, c’est vrai que cela mobilise un tracteur, celui qui sert au paillage l’hiver. »