EPIDÉMIOSURVEILLANCE
DONNÉES RASSURANTES SUR LA VACCINATION FCO
Les dernières données d’épidémiosurveillance recueillies par l’Agence nationale du médicament vétérinaire ne « remettent pas en cause le principe de vaccination contre la FCO. » Depuis la mise en place de la vaccination, 1065 déclarations ont été reçues (921 pour les bovins) tandis que 116 millions de doses contre les sérotypes 1 et 8 ont été distribuées. UN ANIMAL SUR 10000 Compte-tenu de ces volumes importants, l’ANMV, dans un bilan daté du 20 juillet, estime que la fréquence des effets indésirables est « faible » : « environ 1 animal sur 10000 est susceptible de réagir suite à l’administration d’un vaccin FCO ». Elle a constaté une augmentation significative du nombre de déclarations. La qualité des données recueillies n’a pas toujours permis d’évaluer correctement le rôle réel du vaccin. Les signes cliniques les plus décrits sont les avortements ; dans la très grande majorité des cas (89 %) il n’a pas été possible de conclure(1). Les autres signes décrits sont principalement de type systémique (abattement, anorexie, hyperthermie…). Les chocs de type anaphylactique représentent 2,7 % des déclarations. Des réactions locales ont aussi été décrites, notamment suite à la vaccination contre le sérotype 1 chez le bovin (1 bovin sur 50 000). Une causalité probable ou possible a été retenue pour 6 % des déclarations décrivant un avortement et 13 % impliquant de la mortalité. Le rôle du vaccin a été considéré comme possible dans 18,7 % des déclarations. ■
(1) Insuffisance d’information, épisodes antérieurs de FCO dans l’élevage, délai entre vaccination et avortement atteignant plusieurs semaines voire plusieurs mois.