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De belles perspectives pour Vercors Lait

La coopérative iséroise lance un important projet de développement de son activité de transformation. Au bord de la cessation de paiement en 2007, elle rassemble désormais 35 exploitations, dont 11 bio, et a collecté 5,7 millions de litres de lait (1). Les trois quarts du lait collecté sont actuellement transformés en fromages dont le bleu du Vercors-Sassenage (310 t). « Notre participation au Shira (2) à Lyon en janvier a confirmé la dynamique de la demande dans les fromages que nous fabriquons et en lait bio, se réjouit Paul Faure, son président. Nous avons lancé le lait du Vercors UHT demi-écrémé en brique en 2017. Notre objectif à terme est de transformer 100 % du lait collecté. »

Un investissement de 3,2 millions d’euros

Les collectivités locales soutiennent le projet. La communauté de communes du massif du Vercors va investir 3,2 millions avec une aide publique de 40 % dans les locaux de transformation (construction de 1 000 m 2 de cave d’affinage et réorganisation de l’existant) qui lui appartiennent depuis 2008. Les 60 % restants seront payés sous forme d’un loyer par Vercors Lait. En 2016, le lait a été payé en moyenne 365 €/1 000 l en conventionnel (385 €/1 000 l en 2015) et 438 €/1 000 l pour le bio (452 €/1 000 l en 2015). Pour 2017, la coopérative table sur un prix toutes primes comprises mais hors ristourne de 345 € en conventionnel et 430 € en bio. « Notre but est d’arriver à un différentiel de 100 €/1 000 l entre le bio et le conventionnel d’ici quatre à 5cinq ans. »

(1) Lire Réussir Lait n° 306, pages 86 et 87.(2) Salon de l’hôtellerie et de la restauration.

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