Contrats cadre laitiers : France OP lait lance le compte à rebours
Le médiateur des relations commerciales agricoles a fixé au 1er décembre prochain l’échéance de la conclusion des accords-cadres prévus par la loi Egalim pour la construction du prix par l’amont.
Le médiateur des relations commerciales agricoles a fixé au 1er décembre prochain l’échéance de la conclusion des accords-cadres prévus par la loi Egalim pour la construction du prix par l’amont.
"A quelques jours de l’échéance du 1er décembre, de nombreuses OP (organisations de producteurs) se heurtent encore aux réticences de leurs acheteurs qui tablent sur l’épuisement des OP pour imposer leurs conditions", dénonce France OP Lait, l'association qui représente plusieurs organisations de producteurs de lait.
Saisi par France OP Lait au printemps dernier, le médiateur des relations commerciales agricoles a fixé l’échéance de la conclusion des accords-cadres prévus par la loi Egalim pour la construction du prix par l’amont au 1er décembre prochain. « A défaut, le médiateur a indiqué qu’il recommanderait aux ministères concernés la mise en place de sanctions », prévient l’association.
Les négociations doivent aboutir à la "construction du prix en marche avant, avec des éléments de transparence sur l’ensemble des volumes et sur les débouchés des industriels", rappelle France OP Lait. "Les OP ne céderont pas aux sirènes de l’accord à tout prix."
Aujourd'hui, des formules de prix du lait intègrent un indicateur coût de production/prix de revient, mais ce dernier n’est pas à la hauteur de l’indicateur publié par le Cniel (ni celui d’avant, et encore moins celui réactualisé, à la hausse), et il ne s’applique que sur un pourcentage de l’indicateur PGC France. D’autre part, le problème est le reste de la formule de prix, qui ne reflète pas les valorisations des industriels.
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