Comment les coopératives laitières soutiennent l’installation ?
Pour faire face au renouvellement des générations, maintenir leurs approvisionnements et leur capitalisation, les coopératives laitières françaises proposent des systèmes de soutien divers pour les jeunes installés, qui se sont renforcés ces dernières années.
• Les attributions de volume de lait sont de moins en moins plafonnées. De plus en plus de coopératives privilégient la cohérence du projet d’installation, avec des attributions de volume au cas par cas. Des coopératives comme Sodiaal demandent la réalisation d’une étude économique du projet d’installation.
• Les aides financières sont plus ou moins fléchées : aide à la trésorerie, à la capitalisation dans les parts sociales, à l’accompagnement technique et économique.
• La garantie de prix minimum est encore peu courante. Chez Agrial, elle se fait sur la base du volume apporté par le jeune lors de son installation. Chez Terrena, elle est revue chaque année en fonction de l’évolution des charges.
Les coopératives peuvent mettre des conditions d’accès aux aides, comme la Prospérité fermière qui demande notamment au jeune de réaliser un Cap’2ER de niveau 2.
Enfin, les coopératives organisent des journées d’accueil et/ou des groupes "jeunes" pour créer des liens entre les jeunes et les autres coopérateurs et les impliquer dans la coopérative.
En 2022, plus de 600 nouveaux producteurs, dont 88 % sont des jeunes, ont été intégrés dans des coopératives laitières.