Au sommet de l’élevage, la race Simmental vue par un juge français
La race Simmental organisait son concours européen le 4 octobre au Sommet de l’élevage, rencontre avec le juge français Yannick Prat.
La race Simmental organisait son concours européen le 4 octobre au Sommet de l’élevage, rencontre avec le juge français Yannick Prat.
Le concours européen pour la race de vache mixte Simmental a eu lieu le 4 octobre au Sommet de l’élevage à Cournon avec la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne invitées à exposer 4 vaches chacune (contre 36 pour la France). Ce concours accueillait une cinquantaine d’animaux. Yannick Prat, éleveur de Simmental en Haute-Marne était le juge du concours.
Mixité et productivité
« Les critères de la race ? Il faut des animaux avec une bonne couverture musculaire, des mamelles de qualité, un bon aplomb et un bon bassin » rappelle-t-il. Entre la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne peu de différences au niveau du schéma de sélection, si ce n’est une recherche d’animaux rustiques plus légers pour une bonne adaptation à la montagne en Suisse et une plus grande recherche de productivité en Allemagne et en Autriche, précise Yannick Prat. « En France on joue sur les deux tableaux, on cherche à la fois des animaux rustiques avec une bonne mixité et de la production », poursuit l’éleveur qui entend juger le concours « avec un œil français ».
« La Simmental est la plus performante des races laitières en valeur bouchère »
« La Simmental est la plus performante des races laitières en valeur bouchère avec un poids de carcasse de 380 à 400 kilos de moyenne quand on finit les vaches. On recherche des vaches fortement productives avec de bonnes conformations en fin de vie », résume Yannick Prat.
En France, la race s’adapte à tous les systèmes de production : intensif avec du maïs pour la production de taurillons dans le Nord-Est de la France, sur des zones d’appellation dans le Massif Central en pâturage, ou en bio sur l’Ouest avec des niveaux de concentrés plus faibles, explique le juge.