55 % des éleveurs laitiers ont une bonne perception de leurs conditions de vie selon le Cniel
L’image qu’ont les éleveurs laitiers de leur métier progresse par rapport à 2019. Les plus positifs sont ceux non issus du milieu agricole, suivis par les producteurs sous AOC/AOP, selon le baromètre social des éleveurs du Cniel.
L’image qu’ont les éleveurs laitiers de leur métier progresse par rapport à 2019. Les plus positifs sont ceux non issus du milieu agricole, suivis par les producteurs sous AOC/AOP, selon le baromètre social des éleveurs du Cniel.

En un an, la perception qu’ont les éleveurs laitiers de leurs conditions de vie a chuté. En 2023, 56,9 % en étaient satisfaits, contre à 55,5 % l’année dernière. « En 2024, les conditions climatiques étaient difficiles et le contexte sanitaire compliqué », commente Benoît Rouyer, directeur prospective et territoire au Cniel, lors de la présentation du baromètre social des éleveurs laitiers, pour justifier cette baisse. Mais, depuis que l’enquête existe – soit 2019 – le taux de satisfaction a cependant grimpé de 1,6 point.
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Sur le fond, l’enquête questionne 900 chefs d’exploitation, sur 44 000 éleveurs laitiers en France, qui possèdent au moins 20 vaches. Elle est menée entre août et septembre. Les éleveurs s’expriment sur quinze critères, liés aux thématiques suivantes : reconnaissance de l’image des éleveurs, sécurité économique et avenir, attachement au métier et recherche de sens, charge de travail et pénibilité, soutien et partage.
Les éleveurs de l’Est de la France se sentent mieux
Benoît Rouyer a détaillé les résultats par région et type de production. Les meilleurs notes sont attribuées dans l’Est (58,6 %) et par les producteurs sous AOC/AOP (59,2 %), les non issus du milieu agricole (59,6 %), les éleveurs qui projettent d’augmenter leur production (58,6 %).
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A l’inverse, l’indicateur est significativement inférieur dans le nord (52,8 %) et le sud-ouest (52,9 %), les zones défavorisées (52,8 %), pour les éleveurs qui vont réduire ou arrêter la production (49,2 %) et ceux qui partent à la retraite dans les cinq ans (53,3 %).
L’attachement au métier et la sécurité économique progressent depuis 2019
Depuis 2019, certains critères se dégradent : charge et pénibilité de travail, stress régulier et sentiment d’isolement. D’autres progressent : optimisme par rapport à l’avenir, revenu acceptable, rentabilité de l’activité. A la question « Diriez-vous que votre laiterie vous propose des perspectives d’avenir pour les 5 prochaines années ? », 59 % des personnes interrogées ont répondu « oui », contre 49 % l’année dernière et 41 % il y a six ans. « Le baromètre a été fait avant l’annonce de Lactalis », précise Pascal Lebrun, président du Cniel.
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Autre signe positif, la projection de transmission des exploitations laitières. Là, la question « Au moment de votre retraite, quelle situation est la plus probable concernant la reprise de votre exploitation ? » a été posée aux éleveurs du panel de 50 ans ou plus, soit 503 répondants sur 26 200. Résultat, en 2024, 76 % des interrogés estiment que leur ferme sera reprise, soit dans un cadre familial, soit par un associé, soit par un tiers.
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