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Vaches à lait ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de l’eau dans le gaz chez les laitiers. L’affaire des prélèvements supplémentaires, annoncés la semaine passée par Sodiaal et Lactalis (notre édition du 15 juin), rebondit de nouveau. Loin d’être soupe au lait, les producteurs ont l’impression d’être pris pour des vaches à lait. « Trop c’est trop ! Arrêtons de prendre les producteurs pour des naïfs. » C’est ainsi que la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) s’offusque de la situation dans un communiqué en faisant référence au prélèvement supplémentaire de 2,36 E/1.000 litres effectué par Lactalis sur ses 20.000 livreurs. Dans ce même communiqué, la FNPL condamne « avec la plus grande fermeté cette opération provocatrice de réduction supplémentaire du prix du lait. Les producteurs ont déjà beaucoup donné ! Ils n’acceptent plus d’être pris en permanence en otage sur le prix du lait. » Le syndicat en appelle même solennellement les deux familles de l’interprofession (FNCL et Fnil) pour qu’elles fassent en sorte que l’accord du 26 janvier sur les prix soit respecté. Réaction immédiate de Sodiaal, qui justifie sa position par un avis du comité des sages, créé par cet accord. De son côté, Lactalis dénonce une distorsion de concurrence et précise que « Le président de la FNPL, qui est aussi président du Cniel sait pourtant bien que ces avis, pour être applicables, doivent être entérinés par toutes les familles de l’interprofession, et concerner toutes les entreprises d’un même secteur d’activité, ce qui n’a pas été le cas. » On le voit le problème reste entier. Reste que ce sont les producteurs de lait qui en subissent une nouvelle fois les conséquences.

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