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Produits amylacés 
Usipa : manger mieux et gastronomie du végétal

L’Usipa a tenu un webinaire pédagogique pour lier industrie des amidons et développement d’une véritable gastronomie autour des protéines végétales.

Présent naturellement dans la plupart des plantes, l'amidon est en Europe, principalement extrait du maïs, du blé et de la pomme de terre (dans ce dernier cas, on parle de fécule).
© Usipa

C’est sous l’angle « Ingrédients du végétal : quoi de neuf ? L’innovation au service de la transition alimentaire » que l’Union des syndicats des industries des produits amylacés et de leurs dérivés (Usipa) a présenté un webinaire, le 24 novembre, animé par Mariane Flamary, sa déléguée générale. Avec 6 Mt d’amidon produit en France chaque année (dont la moitié part en alimentation humaine), ce secteur industriel basé sur des produits agricoles est plutôt bien placé pour jouer un rôle dans la transition alimentaire.

« Repenser l’offre alimentaire pour l’adapter au monde dans lequel on vit » pour être en phase avec « la transition alimentaire et ses composantes : la santé, la durabilité et la responsabilité », a expliqué Grégory Dubourg, PDG de Nutrikeo, une agence de conseil en stratégies nutrition, alimentation, santé et nutraceutique, en ouverture de ce webinaire pédagogique. « Face à ces nouvelles valeurs, un défi de taille pour les industriels, l’adaptation doit venir de l’innovation au service d’une nouvelle alimentation », ajoute Grégory Dubourg.

Innovation et plaisir du goût

Un travail sur l’amidon, les fibres, les protéines végétales, les maltodextrines, les sirops de glucose ou encore les polyols traités par la filière que ses industriels veulent faire connaître au plus grand nombre. « Les ingrédients du végétal au service du mieux manger » et « l’amélioration des formulations sur l’ensemble du portefeuille d’ingrédients » doivent nous guider, poursuit Anne Wagner, directrice de la R&D Groupe Tereos.

Sandrine Bouvier, responsable marketing pour les pois et les nouvelles protéines en Europe pour Roquette, a ensuite expliqué, à travers l’exemple de la protéine de pois, que l’on pouvait à la fois limiter l’impact environnemental de l’agriculture, fabriquer un produit avec un profil complet en acides aminés, être en phase avec les recommandations des instances de santé publique (PNNS) et « conserver le plaisir du goût tout en allant vers une véritable gastronomie du végétal ».

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