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Une victoire indiscutable pour l’équipe italienne à Turin

La bourse européenne, organisée à Turin pour sa 46 édition, a su combler les congressistes venus nombreux pour ce rendez-vous incontournable

BRAVO. Avec une participation d’environ 2.000 personnes, selon les organisateurs italiens, la totalité des stands et des tables de travail occupés, la bourse de Turin a su attirer une foule d’opérateurs de la filière des grains européenne. Bien sûr, les Transalpins étaient majoritaires mais Français, Allemands, et Hollandais ont également fait le déplacement en nombre. Plusieurs sociétés des pays de l’Est ont participé à l’évènement sans oublier les traditionnels grands pays agricoles que sont les États-Unis, le Brésil, l’Argentine, le Canada ou encore l’Australie. En tout, ce sont 35 nationalités différentes qui se sont retrouvées dans l’ancienne usine Fiat de Turin, le “Lingotto”, pour la 46 e bourse européenne du commerce des grains. Voilà pour les chiffres. Côté impressions, la bourse de Turin a fait l’unanimité, tous les congressistes interrogés ont relevé un cadre « aéré », « clair », « spacieux », « bien agencé » concernant la disposition des stands et des tables. De quoi favoriser les contacts. Quelques petits bémols ont toutefois été relevés par les participants, l’absence des nom et prénom des congressistes sur les badges qui ne mentionnaient que le nom de l’entreprise représentée. Dommage pour un évènement sensé privilégier les rencontres. Autre reproche, l’obligation de sortir du lieu de bourse pour se restaurer à l’heure du déjeuner. Contrairement aux précédentes éditions (Vienne, Paris ou Barcelone). On regrettera aussi l’absence de votre hebdomadaire, habituellement distribué en bourse et apparamment perdu dans les méandres du “Lingotto”. Mais mis à part ces quelques désagréments, l’équipe de Franscesco Bellotti a réussi son pari : la bourse a été un véritable succès, et là est le principal.

« Un rêve qui se réalise »

« Cette bourse, c’est tout d’abord un rêve qui se réalise. Celui de rassembler tous les intervenants de notre filière des grains en une même enceinte . Ce rêve, c’était celui d’un entrepreneur qui avait la capacité de rassembler, mon père Gaetano Bellotti (ancien président de l’association des grains de Turin, ndlr) », se souvient fièrement Francesco Bellotti, l’actuel président de l’Associazione Granaria di Torino. Il s’est dit très satisfait de l’évènement dont les « objectifs en terme de participation ont été atteints ».

Concernant l’avenir de la filière du commerce des grains européenne, Francesco Bellotti estime qu’elle « devra vaincre des défis liés à l’arrivée de nouveaux pays sur le marché et de la nouvelle consommation, en particulier asiatique ». Il souhaite aussi que des investissements puissent voir le jour afin « de développer des sources énergétiques complémentaires au pétrole » et ainsi « réduire la dépendance de l’Union européenne à l’égard de pays qui vivent des turbulences politiques et religieuses, et qui représentent un risque pour la stabilité de notre économie ».

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