Viandes de boucherie
Un solde déficitaire sur huit mois moins élevé qu’en 2005
Sur les huit premiers mois de l’année, le solde déficitaire de viande bovine en France s’est élevé à 55.000 t contre 56.500 t en 2005. « Le déficit est maintenant inférieur à son niveau de 2005, ce qui n’était pas encore le cas sur les sept premiers mois de l’année », indique la Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes (FNICGV) dans sa lettre hebdomadaire. « Cette légère amélioration résulte d’une augmentation des ventes sur l’UE plus importante que les achats en provenance de la Communauté », explique la fédération des industriels de la viande. La Grèce demeure notre premier débouché en viande bovine (49.200 t), devant l’Italie (48.000 t). Pour ces deux destinations, les ventes ont progressé par rapport à 2005, mais de façon plus significative pour l’Italie (+12 %) que pour la Grèce (+7 %). En viande porcine, le solde des échanges reste excédentaire de 70.000 t mais à un niveau moindre qu’en 2005 (81.500 t). Les achats en provenance d’Espagne, qui reste notre premier fournisseur, ont progressé de 14 % par rapport à 2005. Dans le secteur ovin, le solde déficitaire de 81.500 t sur les huit premiers mois de l’année est inférieur de 3 % à son niveau de 2005.