Fonds céréaliers/éleveurs
Un mode de financement à revoir selon Xavier Beulin
« Le plus souvent, ce qui déclenche l’arrêt d’un élevage, ce sont les contraintes réglementaires, plutôt que les problèmes économiques », a déclaré le 24 janvier le président de la FNSEA, à Évreux lors du Sommet du végétal organisé par Orama. Il reconnaissait cependant que, « la volatilité des cours des matières premières posait des problèmes à l’élevage lorsqu’elle était excessive ». Faisant référence à l’organisation interfilière des agriculteurs, Xavier Beulin a insisté sur le fait que le fonds de modernisation céréaliers-éleveurs devait être mené à son terme. « On ne veut pas d’une taxe, et il y a des limites au volontariat, il faut trouver un dispositif », a-t-il poursuivi. Et ce fonds est assorti de deux demandes. « Que l’on accepte dans ce pays qu’il y ait des correspondances sur les prix des produits animaux lorsque les cours des matières premières agricoles sont en hausse ». Et qu’il y ait une coresponsabilité interfilières, et des filières avec les pouvoirs publics.