OMC
Syndicalime minoritaire satisfait
« Pour nous ce n'est pas un échec, c'est même une bonne nouvelle pour les paysans ! » se réjouit le président du Modef, Xavier Compain. « Cela va être l'occasion de mettre les choses à plat pour trouver des solutions aux échanges mondiaux des produits agricoles » ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté de la Coordination Rurale. Pour François Lucas, son président, il s'agit là d'une chance de remettre les choses à l'endroit. « C'est un véritable anachronisme de vouloir faire entrer l'agriculture à l'OMC. Alors que la vraie question pour les années à venir est de nourrir tous les habitants de la planète.» Il se félicite du bon sens des négociateurs des pays du G8, qui savaient que ce n'était pas dans des accords multilatéraux que l'on allait trouver des solutions au fond du problème.
Pour Gérard Durand, porte parole de la Confédération paysanne, l’échec est une première étape dans la lutte contre le libéralisme et l'occasion de replacer au centre du débat la question de la politique agricole que l'on veut pour l'Europe et le monde. Néanmoins, il faudra selon lui « être tout aussi prudent vis-à-vis des accords bilatéraux qui se profilent ». La Conf’ en appelle à la FAO pour organiser le commerce mondial des produits agricoles de manière égalitaire et équitable.