Stocks mondiaux de blé 2021-2022: Amis plus optimiste que l'USDA et le CIC
Le système d'information des marchés agricoles (Agricultural Market Information System-AMIS) table sur une récolte mondiale 2021/2022 de blé à un niveau inférieur à celui estimé par l'USDA (département états-unien de l'agriculture) et le CIC (Conseil International des Céréales) en avril, compensée par une baisse de la consommation.
Le système d'information des marchés agricoles (Agricultural Market Information System-AMIS) table sur une récolte mondiale 2021/2022 de blé à un niveau inférieur à celui estimé par l'USDA (département états-unien de l'agriculture) et le CIC (Conseil International des Céréales) en avril, compensée par une baisse de la consommation.
Le système d'information des marchés agricoles (Agricultural Market Information System-AMIS), organisme détaché de la FAO (Food and Agriculture Organisation - Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) estime au 6 mai les stocks mondiaux de blé pour la campagne commerciale 2021/2022 à 304,3 Mt, contre 278,4 Mt du côté de l'USDA (département états-unien de l'agriculture) le 8 avril et 281,6 Mt pour le CIC (Conseil International des Céréales).
Cela correspond à une hausse de 8,7 Mt par rapport aux prévisions d'Amis du 7 avril. La production mondiale est stable d'un mois à l'autre à 776,6 Mt, à un niveau inférieur à celui estimé par l'USDA au 7 avril (778,8 Mt) et par le CIC (780,9 Mt). Mais la consommation est revue en baisse, passant de 770,4 Mt à 765,2 Mt entre avril et mai par Amis, contre 791,1 Mt selon l'USDA et 778,1 Mt selon le CIC en avril dernier.
Pour 2022/2023, la FAO mise sur une production mondiale de blé à 782 Mt. Certes, la sécheresse pénalise le potentiel des cultures aux États-Unis, mais les assolements augmentent. Une hausse des surfaces est également constatée en Europe. En Russie, la météo s'avère pour le moment favorable aux cultures.
De son côté, l'indice des prix de la FAO a reculé de 1,2 point entre mars et avril, à 158,5 points, compte tenu de la baisse de celui des céréales et des huiles. La guerre en Ukraine bloque certes de la marchandise dans le pays, mais la hausse des expéditions au départ de l'Inde a permis de tempérer en partie ce manque de disponibilités. Ajoutons à cela un certain essoufflement de la demande mondiale, en raison des prix élevés, ajoute l'organisation.