Stéphane Travert veut être un ministre « de concertation et d’entente »
Suite au remaniement ministériel annoncé le 21 juin, le Premier ministre Édouard Philippe a nommé Stéphane Travert ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Lors de la passation de pouvoirs au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le 22 juin, entre Jacques Mézard — qui devient ministre de la Cohésion des territoires — et Stéphane Travert, ce dernier a expliqué que son ministère sera « un ministère de dialogue, de concertation et d’entente » : « je veillerai à ce que l’élaboration des politiques publiques soit partagée, comprise par le plus grand nombre ». Il a insisté sur « les chantiers majeurs » qu’il a à mettre en œuvre, en particulier les États généraux de l’Alimentation « pour faire en sorte qu’enfin les producteurs puissent vivre du fruit de leur travail, que notre agriculture soit plus compétitive, innovante et que nos différents modèles agricoles ne viennent pas se confronter les uns avec les autres, mais soient en réelle harmonie ».
Une bonne compréhension des problématiques agricoles
Né à Carentan dans la Manche, âgé de 47 ans, Stéphane Travert connaît bien les sujets agricoles, étant élu sur un territoire d’agriculture et d’élevage. « Je suis très satisfait car il est le député de ma circonscription et c’est quelqu’un que j’apprécie, a réagi Pascal Férey, vice-président de l’APCA. C’est quelqu’un de bien. Il a toujours su se rendre disponible quand nous avions besoin de le rencontrer. Il comprend les problématiques agricoles, il est très ouvert, profondément européen et il s’intéresse aux technologies. » Même avis positif de la part de Sébastien Amand, président de la FDSEA de la Manche : « Stéphane Travert est un député de gauche, mais c’est quelqu’un qui sait écouter et qui cherche à comprendre les sujets. Il connaît bien les entreprises et a intégré les enjeux de l’agriculture tels que la compétitivité, le numérique ou la recherche, mais aussi la question du renforcement des organisations de producteurs. »