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jeudi 30 mai 2013
Stabilité du colza entre éléments haussiers et baissiers, tandis que le soja s’effrite

COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza n’ont guère évolué par rapport à notre précédente mercuriale. Ils se sont stabilisés entre inquiétudes sur l’état des cultures en Europe de l’Ouest et fermeté du canola canadien en raison de faibles marchandises, et repli du pétrole et renchérissement de l’euro face au dollar. La volatilité des prix de la graine française était moindre cette semaine, ce qui a entraîné un tassement des primes d’options.
Les cotations du soja ont cédé du terrain face à une avancée satisfaisante des semis américains. Ils étaient réalisés à hauteur de 44 % au 26 mai, et les opérateurs tablaient en fin de semaine 22 sur un chiffre de 58-60 %, à confirmer dans le prochain crop progress. La graine US a également pâti de prises de bénéfices. Mais, plus que tout, son prix s’est dégradé suite à l’annulation d’une commande chinoise de 147.000 t d’origine américaine dans la journée de mercredi. Néanmoins, la Chine serait revenue aux achats pour 120.000 t le 30 mai, ce qui devrait rassurer les marchés américains.
Les cours des graines de tournesol se sont, eux, dégradés. En France, et selon les secteurs géographiques, les semis restent envisageables sur la région Rhône-Alpes et le Sud de la Franche-Comté, à condition de ne retenir que des variétés de type précoce, préconise le Cétiom.
Les cours des tourteaux de soja ont nettement renchéri sur la semaine, tandis que ceux de colza et de tournesol ont régressé. Les échanges sont limités par le niveau élevé des prix, et ce malgré les volumes annoncés pour les récoltes sud-américaines. Les affaires portent davantage sur le rapproché et le colza.

PROTÉAGINEUX
Effritement des pois
Les cours des pois fourragers ont régressé en ancienne et nouvelle récoltes, avec une faible demande de la parte de la nutrition animale. Les pois et féveroles français sont en retard d’une à deux semaines, selon l’Unip. Globalement, les cultures sont dans un état correct, mais les excès d’eau dans certains secteurs pourraient être préoccupants.

ISSUES DE MEUNERIE
Baisse continue des sons
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets ont continué de se replier, suite à un désintérêt des acheteurs et sous pression de l’offre. Néanmoins, le remoulage demi-blanc et la farine basse sont restés stables. La tendance est identique en province, avec des transactions qui s’effectuent au coup par coup.

DÉSHYDRATÉS
Fermeté en pulpes de betteraves
L’ancienne récolte de pulpes de bettraves a renchéri sur un marché relativement tendu. Les achats sont limités par les prix élevés. Pas de changement en NR, mais les affairs sont rares.
Les luzernes déshydratées gagnent du terrain en raison des moissons qui peinent.

COPRODUITS
Demande en drêches de blé
Le prix de la poudre de lait et du lactosérum n’ont pas enregistré de variation dans un contexte d’activité des plus calmes. Les cours des drêches de maïs ont reculé, mais les acheteurs sont absents et sont davantage à la recherche de drêches de blé. Les cours des PSC ont poursuivi leur repli, en citrus comme en corn gluten feed, sur un marché peu actif.
Les cotations des pailles et fourrages n’ont pas évolué depuis la semaine dernière. La production d’herbe hexagonale s’est améliorée sur le mois de mai, mais la production cumulée reste déficitaire à d’autres années selon Agreste.

PRODUITS DIVERS
Hausse en farines de poissons
L’approvisionnement en graineterie est régulier. Sur le marché des légumes secs, les pois chiches indiens continuent à baisser. La récolte d’Alubias semble perdue, tandis que les semis progressent normalement au Canada.
Les prix des farines de poissons continuent leur rééquilibrage et l’écart entre les différentes qualités se réduit. Les pêches péruviennes se poursuivent selon un bon rythme depuis le début de la saison.

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