À voir et savoir
Qualité fourragère des blés
Avec des teneurs en amidon en progression, compensant la légère baisse en protéine, et une humidité des grains de 13,4 %, les blés 2012 devraient « satisfaire les besoins de l’alimentation animale », selon la note Qualitalim réalisée par Arvalis-Institut du végétal et FranceAgriMer. La teneur en amidon moyenne des blés français atteint 69,9 % sur matière sèche (MS). Ce critère surpasse d’1 point la moyenne quinquennale et gagne 0,9 point par rapport à 2011 dans la plupart des zones de production. S’échelonnant entre 68,9 % MS et 70,3 % MS, ces teneurs de niveau élevé, comme le souligne l’étude, s’avèrent assez homogènes entre les régions. Ainsi, 80 % des échantillons évalués affichent des taux supérieurs à 69 % MS et la moitié dépassent les 70 % MS.
La richesse en amidon des blés évolue inversement aux taux protéique, souligne le document d’Arvalis-Institut du végétal et de FranceAgriMer. À 12,4 %, la teneur moyenne en protéines, ramenée à la matière sèche, recule quelque peu par rapport à 2011 et est inférieure de 0,3 point à la moyenne quinquennale. Quelque 61 % des blés passent la barre des 12 % MS. La moyenne chute à 11,9 %MS dans certaines régions, et notamment en Poitou-Charentes. À l’inverse, elles culminent à 13,5 %MS dans la région de l’Auvergne.
Les teneurs en eau permettront la bonne conservation des grains
Par ailleurs, les teneurs en eaux des blés de 2012 –qui, la plupart du temps, ont pu être récoltés après plusieurs jours sans pluie– se révèlent « adéquates pour une bonne conservation ». Ainsi, 71 % des blés présentent une humidité inférieure à 14 %, avec un gradient du Sud (avec un plus bas de 10,5 %) au Nord.
Les fréquentes précipitations intervenues durant la moisson ont néanmoins pénalisé les PS. À 76,1 kg/hl en moyenne nationale, les extrêmes vont de 74,3 à 79,4 kg/hl en moyennes régionales. Néanmoins, plus de la moitié de la récolte, 55 % précisément, dépasse le seuil commercial de 76 kg/hl.