Qualimat Sud Est : des tonnages de soja tracé toujours croissants
Avec le 397e navire de Qualimat Sud Est arrivé à Sète le 21 décembre 2018, le port a déchargé 7,094 Mt pour la nutrition animale depuis le début des opérations en 1988.
Avec le 397e navire de Qualimat Sud Est arrivé à Sète le 21 décembre 2018, le port a déchargé 7,094 Mt pour la nutrition animale depuis le début des opérations en 1988.
Après les vingt-six navires débarqués à Sète en 2017, 2018 est revenue au niveau de 2016 avec vingt-trois navires pour un total de 288 191 t (-2,37 %), explique Vincent Bergeret du GIE rassemblant des Fab. Si le soja “standard” a reculé de 1,09 % (159 497 t), le soja “premium” enregistre, dans la tendance nationale, une progression : +19 % à 48 160 t. C’est le tournesol High Pro qui est proportionnellement le plus en retrait (-16,51 % à 80 535 t).
Avec l’arrivée de RAGT, Qualimat Sud Est compte vingt-cinq adhérents en Auvergne-Limousin, Bourgogne-Franche-Comté, Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussilllon et Rhône-Alpes/Provence-Alpes-Côte d’Azur, autant de zones dont les volumes de production s’accroissent plus que la moyenne nationale. Les intentions totales d’achat des adhérents s’élèvent à 222 220 t/an (plus de 18 500 t/mois). L’évolution sur les dix dernières années montre que les solutions alternatives au soja “standard” ont beaucoup progressé avec, dès 2013, un relais complémentaire grâce au tournesol High Pro. Désormais, la paire soja tracé/tournesol High Pro pèse autant dans les intentions d’achat que le soja “standard”.
Les quantités achetées par les adhérents et les membres associés ont atteint 279 195 t sur 2018 (-5,59 % par rapport à 2017, année jugée exceptionnelle).
La desserte de la région bourguignonne via Chalon-sur-Saône représente un élargissement de l’hinterland de Sète avec des tonnages remontés par péniche. 2018 a été la deuxième meilleure année depuis cet essor avec 38 901 t remontées, dont 9 136 t de soja tracé (7 740 t en 2017).
Le GIE a légèrement manqué de soja tracé en 2018. Les approvisionnements ont été perturbés par une arrivée tardive de navires et par un manque de péniches sur Chalon-sur-Saône, ce qui explique que les dépannages en provenance d’autres ports ont été supérieurs l’an passé (19 656 t contre 15 527 en 2017).