Première partie de campagne en fanfare pour Sica Atlantique
Le trafic céréalier de Sica Atlantique sur le port de La Rochelle a été dopé par les problèmes d'Hagberg des autres bassins de production, mais aussi l'émergence de nouveaux flux.
Sur le premier semestre de la campagne 2014/2015, le trafic est monté en flèche », se réjouit Vincent Poudevigne, DG de Sica Atlantique. Résultat, « l'année civile s'achève sur le 2e meilleur score de tous les temps, à 200.000 t du record de 2013, avec un trafic céréalier de 2,874 Mt ». Le blé tendre représente 60 % de ce total, le maïs 15 %, les orges 13 % et le blé dur 7,5 %. La part des pays tiers régresse sur un an avec un ratio, par rapport aux expéditions vers des États membres, de 78/22 contre 84/16 en 2013.
Record d'activité semestrielleSur 2014, l'Algérie reste la destination phare pour Sica Atlantique avec un léger repli d'un exercice sur l'autre (282 kt/512 kt). Sénégal (240.000t), Côte d'Ivoire (220.000t), Cameroun (210.000t) figurent aussi au Top 5. En blé tendre, « les bons taux de protéines et l'absence de problème d'Hagberg sur notre hinterland ont attiré chez nous des opérateurs, le temps que le marché français s'organise », rappelle Vincent Poudevigne. Par ailleurs, « nous avons réalisé d'énormes volumes vers la Chine », 251.000 t, essentiellement en orge de brasserie. Autre nouveauté, le chargement de 225.000 t pour le Maroc et 150.000 t pour le Nigéria. À noter également un bateau de blé expédié sur l'Arabie Saoudite.
Déjà 251.000 t d'orges brasscioles expédiées vers la Chine.
Sur l'UE, l'appel d'air en maïs, pour les amidonniers des Pays-Bas, a permis un trafic de 85.000 t. Abondance de l'offre française et faible de l'intérêt intérieur expliquent ce flux. Les demandes de blé du Portugal et de l'Espagne ont généré des volumes respectifs de plus de 80.000 t. Ces trafics, qui ont marqué le début de campagne, ont assuré à Sica Atlantique un record mensuel de 425.000 t en juillet et même semestriel avec 1,664 Mt chargées. Le blé tendre compte ” pour 55 % des expéditions, le maïs 15 %, l'orge 19 % et le blé dur 5 %. Si « l'abondance des volumes a parfois été difficile à gérer avec des silos engorgés, notre politique de gestion des approvisionnements, en fonction des flux sortants connus, a porté ses fruits. De même que les travaux d'amélioration des installations, qui devraient s'achever en 2017/2018. » « Ce début de campagne en fanfare et les bonnes perspectives, nous laissent espérer un nouveau record au-delà des 3 Mt sur la campagne », anticipe Vincent Poudevigne.