Aller au contenu principal

Contrôle
Philippe Hauchard

L’échantillonage pour le contrôle dans le domaine agroalimentaire est une activité particulièrement sensible. Une nouvelle norme européenne sera applicable à partir de juillet 2006. Comment va évoluer et s’adapter votre métier dans le domaine des céréales ?

Le métier de la surveillance agroalimentaire est peut-être l’un des plus méconnus mais certainement l’un des plus importants puisque l’on peut dire que 99 % des tonnages, au moins à l’exportation, seront inspectés et certifiés par une société de surveillance.

Les premières qualités d’une société d’inspection de réputation internationale seront son indépendance et son intégrité qui lui confèreront le rôle d’arbitre, garant de la bonne réalisation du contrat commercial, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Cette reconnaissance doit être admise comme incontestable, approuvée par des instances professionnelles, validées par des agréments ou accréditation et, bien sûr, acceptée par les parties contractuelles.

La base primordiale de notre métier reste la parfaite représentativité de l’échantillon qui servira de support à toutes les déterminations physiques, chimiques, technologiques ou sanitaires. Cette finalité sera assurée par une parfaite maîtrise des diverses opérations de prélèvement, division, homogénéisation, réduction, conservation, etc.

Les conséquences qui découlent des constatations et analyses effectuées sur un échantillon de 2 kg, peuvent être énormes au niveau commercial et financier.

Une bonne analyse n’aura aucune valeur si elle est effectuée sur un mauvais échantillon.

Nous appliquons chez Control Union, un système de formation interne permanent et très strict, basé sur des circuits de tests analytiques externes, des stages techniques et bien sûr la transmission de l’expérience professionnelle acquise.

Cela nous permet de positionner du personnel parfaitement qualifié et adapté aux missions qui nous sont confiées, que ce soit en France ou à l’étranger.

Notre connaissance des normes et de la réglementation doit être en corrélation avec les exigences des acheteurs traditionnels de céréales, qui ont chacun des spécifications qualitatives très précises et propres à l’utilisation finale du produit.

Ces mêmes acheteurs sont de plus en plus intransigeants sur la qualité sanitaire des marchandises qui leur sont expédiées et nous sommes maintenant systématiquement amenés à certifier l’aptitude à la consommation humaine des céréales en faisant effectuer, entre autres, les analyses de recherches de pesticides, mycotoxines, radioactivité, bactériologie, etc.

A ce propos, à l’horizon juillet 2006, une nouvelle norme européenne draconienne fixant les modalités d’échantillonnage applicables aux contrôles officiels des mycotoxines devrait entrer en vigueur et nous travaillons actuellement avec les organisations françaises concernées, à l’élaboration d’un projet de norme plus adaptée en terme de faisabilité.

Au fil des ans, plusieurs activités se sont ajoutées à notre métier de base et nous proposons maintenant des prestations spécifiques telles que transit documentaire, dédouanement, garanties de poids, stock monitoring, tiers détention, consulting, etc.

Dans le cadre de la sécurité alimentaire, le département Certifications de Control Union propose aussi de la certification qualité process sous EN45011 aux opérateurs de la filière agricole et agroalimentaire, selon des référentiels professionnels tels que Charte Sécurité Alimentaire (CSA), Eurepgap, le Code européen des Bonnes pratiques commerciales (GTP), GMP (Good Manufacturing Process ou Bonnes pratiques de Fabrication/Management), Agriculture Raisonnée, etc., et prochainement les normes Iso 9000 et Iso 22000 sous EN45012.

Activité Surveillance

Secteur agroalimentaire

Siège Rouen

Plusieurs activités se sont ajoutées à notre métier de base

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Un champ de maïs
Récolte du maïs et du tournesol 2024 : nette révision mensuelle à la baisse des rendements dans l'UE, selon la Commission européenne

Les cultures d'été ont souffert cette année 2024 de l'excès d'eau à l'Ouest de l'UE, et du déficit hydrique et de…

Portrait de Gonzalo Rodera, conseiller au sein de la Coopérative agricole de Tres Arroyos, assis à son bureau
Commerce blé 2024-2025 : l’Argentine est en mesure de concurrencer la France sur le Maghreb

Un régime pluviométrique porteur dans les Pampas nourrit les espoirs des exportateurs qui préparent le retour en force du blé…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne