Orges de brasserie : qualité 2006 et variétés préférées 2007
Malgré les aléas climatiques (froid, déficit hydrique et températures élevées), la France reste une zone privilégiée de production d’orge de brasserie en Europe. Cette année encore, la majorité des lots est de bonne qualité, indique les Malteurs de France dans leur plaquette consacrée à la “Qualité des orges de brasserie françaises 2006”.
Humidité historiquement basse
Les teneurs en humidité de toutes les variétés d’orges et dans toutes les régions sont extrêmement basses.
La moyenne pour les orges de printemps se situe à 11,5 % et celle des orges d’hiver à 12,5 %. Ces chiffres sont favorables à une bonne conservation et distinguent la France des autres régions productrices d’orges.
Calibrage au dessus de 2,5 mm moyen
En orge de printemps, les calibrages sont légèrement inférieurs à 90 %. Les orges 2 rangs d’hiver (Vanessa) calibrent naturellement au-dessus de 90 %. Les orges 6 rangs d’hiver (Esterel) restent malheureusement faibles aux alentours de 75 %.
Teneur en protéines
Malgré la crainte due à la sécheresse, les niveaux de protéines restent globalement satisfaisants.
• Pour les 2 rangs de printemps, les teneurs en protéines sont assez homogènes par variété et inférieurs à 11,5 %.
• Pour les 2 rangs d’hiver (Vanessa), on constate une forte hétérogénéité ; de nombreux lots ont été déclassés, car leur niveau de protéines était supérieur à 12 %.
• Pour la variété Esterel, la moyenne des protéines des lots sélectionnés pour la brasserie, est inférieure à 11,5 %.