OMC
Le G8 met la pression pour un accord rapide
Les six grands acteurs des pourparlers de l'OMC (Organisation mondiale du Commerce) -Australie, Brésil, Etats-Unis, Inde, Japon, Union européenne- se sont retrouvés au niveau ministériel en début de semaine pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être en ce qui concerne le cycle de Doha. Ils répondent ainsi aux souhaits des huit grandes puissances mondiales (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie) qui étaient réunies au sommet du G8 le week-end dernier à Saint-Pétersbourg (Russie). Les grandes nations de ce monde avait en effet demandé à leurs négociateurs de faire preuve de « flexibilité » afin de parvenir aux grandes lignes d'un accord d'ici la mi-août. Les dirigeants brésilien, chinois, indien, mexicain et sud-africain, invités par le G8 à une séance de travail le 17 juillet sur le sujet, ont peu ou prou appuyé cette position. « Je suis prêt à demander à mon ministre de faire preuve de la flexibilité nécessaire », a ainsi affirmé le président brésilien Lula, ajoutant toutefois qu’il « n’en attendait pas moins de mes collègues réunis ici ».
De son côté, le président français Jacques Chirac, a exclu des gestes supplémentaires de la part de l'Union européenne sauf, a-t-il dit, « en contrepartie de concessions importantes de nos amis américains ou des pays émergents sur le plan agricole ou sur le plan industriel ». Les négociations de l'OMC étaient également à l'ordre du jour de la réunion ce mardi 18 juillet à Bruxelles des ministres de l'agriculture des Vingt-cinq, à la demande de la France soutenue par six autres Etats membres. Pour l’instant la situation semble toujours bloquée.