Alimentation du bétail - Elevage
Nutrition animale - Sanders met en place 3 types d’aides et 6 M€ pour les éleveurs
Dès cet automne, Sanders actionne un dispositif d’aides directes aux éleveurs en trois volets pour un total de 6 M€.
Dès cet automne, Sanders actionne un dispositif d’aides directes aux éleveurs en trois volets pour un total de 6 M€.
Après avoir communiqué auprès du grand public l’an dernier pour mettre en valeur l’élevage, Sanders a lancé cette année, durant le Space, son dispositif d’aides directes aux éleveurs.
Pour Philippe Manry, Directeur Général du fabricant d’aliments pour animaux, il est essentiel de soutenir les éleveurs pour leur installation et leur modernisation mais aussi pour amortir la variabilité des cours des protéines. « Nous aurions pu investir cette somme dans nos usines mais au côté de notre plan annuel d’investissement, nous voulons aussi soutenir nos clients et nos futurs clients afin d’éviter qu’ils ne décapitalisent et pour les aider à s’installer », résume le dirigeant.
C’est pourquoi les 6 M€ que l’entreprise consacre à cette action seront répartis en trois volets en trois parts à peu près égales. La cible des jeunes installés (depuis moins de 5 ans) en chèvres laitières, en brebis allaitantes, en lapins, en bovins engraissement, en volailles de chair ou en porcs sera soutenue pour des montants allant de 2 000 à 100 000€. Pour le second type d’aide, plafonnée à 3000 € par projet et 15 000€ par exploitation, c’est la modernisation qui est visée sur des sujets de sécurité (rénovation de silos), d’hygiène (aire de lavage) et de durabilité (parcours arboré, audits HVE ou Cap2ER, équipements de mesure, abonnement à des outils de suivi technico-économique …). Les bovins lait seraient plutôt concernés par cette aide ci ou par le troisième volet. Ce dernier concerne en effet les achats de produits riches en protéines (>32%). Sanders propose déjà dans ses contrats une option baptisée Sécuripro pour que l’éleveur puisse bénéficier d’une baisse éventuelle des prix des matières premières. L’entreprise prendra à sa charge 50% de cette assurance qui donne de la visibilité aux éleveurs en sécurisant leur prix de revient.