Nouvelles des marchés
Un commerce plus calme
Le marché demeure peu animé, toujours pénalisé par la faiblesse des volumes mis en marché par les producteurs. Ces derniers restent dans l'optique d'une évolution haussière du marché sur l'Europe, dont le commerce est actuellement —pour l'essentiel— axé sur la demande industrielle. Sur le marché du frais, les acheteurs se montrent toujours très prudents, ne s'approvisionnant qu'en fonction de leurs stricts besoins. Hors Hexagone, les ventes conservent un rythme régulier vers le Portugal, un peu plus bataillé vers l'Espagne. L'Italie reste pour sa part peu présente à l'achat. Au Benelux, l'activité apparaît tout aussi calme. Les industriels sont, là aussi, les principaux acteurs du marché. Les exportations marquent le pas vers les pays de l'Est, concurrencées notamment par les importations égyptiennes. Côté primeur, l'offre accroît sa présence dans la filière. Les volumes israéliens s'étoffent et la gamme variétale s'élargit, avec notamment la commercialisation des premières Charlotte de ce pays. Le Maroc accentue également sa présence sur le marché : à Marseille, en semaine 10, les volumes se sont élevés à 1.212 tonnes (contre 300 tonnes en semaine 9). Cette origine bénéficie par ailleurs d'envois réguliers vers l'Allemagne et les Pays-Bas. L'offre de primeur devrait continuer de se développer et grignoter, progressivement, des parts de marché à la conservation. Une situation qui pourrait inciter les acheteurs à rester prudents face à la volonté des producteurs de maintenir les cours des pommes de terre de conservation à la fermeté.