SPécial 64es JTIC
« Notre filière est pleine d’idées »
Comment se présente cette édition 2013 des JTIC ?
Jean-Marie Poncey : Cette 64e édition s’annonce record. Vingt-trois nouveaux exposants viennent élargir l’offre Produits et services proposée aux visiteurs et 24 % ont augmenté leur surface pour organiser des démonstrations d’équipements et des animations sur leur stand. Cette année, les exposants ont redoublé d’imagination pour surprendre les visiteurs avec des affichages géants, des animations et tombolas. Même l’Aemic aura un stand animé par des bénévoles et sur lequel les adhérents pourront retirer l’annuaire 2013/2014. L’ambiance sera des plus conviviales dans la pure tradition des JTIC.
Au niveau des conférences, outre les partenariats avec l’Inra, Arvalis et l’ANMF, l’Aemic tenait à faire le point sur un sujet de société qui touche de plein fouet nos industries : l’engouement pour le sans gluten. Grâce à l’intervention de médecins, scientifiques, industriels et professionnels de la communication, nous ferons la part des choses entre les vraies pathologies liées au gluten et le phénomène de mode qui l’entoure. Côté détente, la soirée de gala se déroulera au Palais du Tau. Un lieu historique, choisi pour retracer près de 90 ans de vie de notre association en compagnie de deux guest-stars, Delphine Wespiser et Jean-François Clervoy. Miss France jugera mercredi après-midi l’esthétique des stands et la qualité de l’accueil pour le Challenge Exposant. L’astronaute partagera, lui, ses voyages dans l’espace.
Comment évolue l’activité Recrutement de l’Aemic ?
J.-M. P. : Contrairement au marché de l’emploi français et européen, plutôt morose, la filière céréalière maintient un bon niveau de recrutement. On note une augmentation du niveau d’exigence des recruteurs, notamment sur les métiers de la recherche et de la qualité. Grâce aux formations adaptées dispensées dans nos écoles partenaires, et aux expériences concrètes acquises en stage et en apprentissage, nos jeunes de Polytech et du Cnam se positionnent bien sur ces marchés pourtant concurrentiels.
La demande de techniciens est toujours très forte et supérieure au nombre de candidats. Néanmoins, le niveau des jeunes sortant de l’Ensmic et du Cnam est un atout pour les professionnels car ils sont rapidement opérationnels, ce qui permet aux entreprises de consacrer plus de temps à la formation de candidats issus d’autres écoles.
à l’international, on constate un léger regain des offres sur le marché africain, qui avaient tendance à diminuer ces dernières années.
L’animation au quotidien du réseau de candidats adhérents et de recruteurs partenaires permet d’établir des relations de confiance pérennes. Les recruteurs apprécient particulièrement le service de proximité, la réactivité et les sélections de candidats proposées par l’Aemic pour chaque poste. C’est pour eux un gage de qualité et une sécurité.
Où en est le “Défi jeunes talents” 2013 pour la promotion de la filière blé-farine-pain ?
J.-M. P. : Le DJT a évolué. Pour sa deuxième édition, les règles de participation ont été complexifiées. Il ne s’agit plus seulement de faire la promotion de la filière mais de proposer de réelles innovations produits, process, packaging et outils promotionnels dans le but de les proposer aux entreprises présentes aux JTIC. Celles-ci pourront s’en inspirer voire même recruter ces jeunes pour faire entrer leurs innovations dans leurs entreprises. Les délibérations du jury de professionnels ont été serrées. Les résultats seront dévoilés lors de la soirée de gala, le 13 novembre.