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Céréales pour le petit déjeuner, farine, pâtes et riz - Une inflation toujours supérieure à celle des produits alimentaires en général

Ce vendredi 11 août, l’Insee a publié les chiffres définitifs des prix à la consommation, donc l’inflation, pour le mois de juillet 2023.

Un petit mieux pour l'inflation des produits à base de céréales en juillet mais toujours à un niveau élevé par rapport à l'inflation générale et celle des produits alimentaires.
© Insee

En juillet 2023, les prix à la consommation dans la catégorie pain et céréales ont encore progressé sur un mois (+ 0,2 %) mais aussi sur trois mois (+ 1 %) et sur douze mois (+ 13,1 %). Ceci est à mettre en perspective avec la hausse de l’inflation générale (+ 0,1 % sur un mois, + 0,5 % sur trois mois et + 4,3 % sur un an) et la hausse des produits alimentaires hors boisson (+ 0 % sur un mois, + 0,5 % sur trois mois et + 13, 2 % sur douze mois). Sur un an, le niveau de progression des prix en pain et céréales est donc très supérieur à celui de l’inflation globale et juste en-dessous de celui des produits alimentaires, comme au mois de juin.

Lire aussi : En juin, farine et pain toujours à un très haut niveau

Certains produits très au-dessus de l’inflation générale

Dans le détail, on s’aperçoit même que certains produits (riz : + 18,3 % sur un an ; farines : + 16 % sur un an ; pâtes alimentaires et couscous : + 18,4 % sur un an ; céréales pour le petit déjeuner : + 18,3 % mais aussi autres produits de boulangerie, pizzas et quiches) subissent une hausse bien supérieure à celle de la famille globale des produits alimentaires toujours sur un an. Les prix du seul segment du pain progressent de 9,7 % sur un an, + 0,2 % sur un mois et + 0,7 % sur trois mois.

Huiles, graisses, alcools

Côté des huiles et des graisses, l’inflation ressort à – 0,3 % sur un mois mais à + 0,1 % sur trois mois et + 12,5 % sur douze mois, là encore bien au-dessus de l’inflation générale et aussi supérieure à l’inflation des produits alimentaires, même si le rythme de progression décroît un peu par rapport aux comparaisons du mois précédent. Dans le détail, les prix des margarines et autres graisses végétales baissent sur un mois (- 0,3 %) mais progressent encore respectivement de + 0,3 % et + 19,5 % sur trois mois et un an. Les huiles alimentaires hors huile d’olive reculent de 2,4 % par rapport à il y a un mois et de 4,6 % comparé à il y a trois mois. Cette catégorie baisse aussi de 3,9 % sur douze mois.

Les prix des boissons alcoolisées ont progressé de 0,5 % sur un mois, de 1,4 % sur trois mois et de 8,4 % sur douze mois, en léger ralentissement par rapport à juin. Le segment des spiritueux et liqueurs a progressé en juillet, contrairement à juin, de 0,7 %, et de + 0,6 % (sur trois mois) et de 5,7 % (sur douze mois).

La hausse du prix des bières est supérieure à celle des autres produits alcoolisées : + 0,8 % en juillet par rapport à juin, + 2,5 % sur trois mois et + 13,6 % (supérieure à l’alimentation alimentaire en général) en juillet 2023 par rapport à juillet 2023. Il est à noter que, sur un an, les prix des bières autres que celles de basse fermentation (+ 13,6 %) ont augmenté de 13,1 % et ceux des bières à faible teneur en alcool ou sans alcool de 17,7 % (+1,2 % sur un mois et + 2,6 % sur trois mois). Il existe donc toujours une forte inflation pour cette dernière catégorie.

Le segment du sucre a progressé de 47,7 % de juillet 2022 à juillet 2023 (+ 48,1 % pour la comparaison sur les mois de juin de de ces deux années).

Inflation générale et inflation sous-jacente

Les prix à la consommation en général ont connu un ralentissement de leur hausse sur un an donc mais ceux des produits alimentaires demeurent très élevés. Sur un mois, l'inflation générale ressort à + 0,1 % en juillet, contre une hausse de 0,2 % en juin. Elle ralentit aussi sur un an. Les analystes de l’Insee pointent ce mois-ci « la baisse des prix de l’énergie sur un an qui s’accentue et le ralentissement des prix de l’alimentation qui se poursuit ». L'inflation dite sous-jacente (hors produits les plus volatils et prix soumis à l’intervention de l’Etat) reste élevée, à 5 % sur un an, mais elle ralentit par rapport à juin (5,7 %).

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