Au tour d'Intercéréales d'alerter sur la hausse des prix de l'énergie
Intercéréales rappelle que presque l'intégralité des entreprises de la filière céréalière devra renégocier ses contrats d'énergie en 2023.
Intercéréales rappelle que presque l'intégralité des entreprises de la filière céréalière devra renégocier ses contrats d'énergie en 2023.
Après l'ANMF (Association nationale de la meunerie française) il y a quelques jours, c'est au tour d'Intercéréales d'alerter sur les conséquences néfastes de la flambée des prix de l'énergie sur les acteurs du secteur des grains. « Le mur actuel des prix de l’énergie ne pourra pas être franchi dans les semaines qui viennent pour beaucoup d’entreprises de la filière ... et cela encore moins après une décennie de déflation, de non-répercussion des prix et de destruction des marges », s'exprime Jean-François Loiseau, son président, dans un communiqué du 28 septembre.
L'interprofession rappelle qu'une majorité écrasante d'entreprises du secteur (agriculteurs, meuniers, semouliers, organismes stockeurs, fabricants d'aliments pour animaux, malteurs...) devront renégocier leurs contrats d'énergie en 2023, et même dès fin 2022 pour une partie d'entre elles. Bon nombre de sociétés verront leur avenir menacé si aucune intervention de la part des autorités n'est mise en place, prévient Intercéréales.
« Dans ce contexte, la filière céréalière est prête à travailler avec le gouvernement afin de coconstruire des solutions pour revenir à un prix de l’énergie soutenable en favorisant également la transition énergétique d’ores et déjà engagée », conclut le communiqué d'Intercéréales.