Médecine
Pour le ministre allemand des AE, Guido Westerwelle, qui commentait l’adoption par le Parlement d’Athènes d’un nouveau et sévère plan d’austérité : « Une bonne médecine paraît souvent amère, mais elle guérit aussi. » Acceptons-en l’augure pour les Grecs comme pour l’UE et… croisons les doigts ! L’adoption de ce plan de la dernière chance était la condition sine qua non posée par l’UE et le FMI pour continuer à soutenir le pays et lui éviter la faillite. La Grèce recevra ainsi en urgence 12 Md€ dès ce mois de juillet. Un ballon d’oxygène qui représente la 5e tranche du plan de sauvetage de 110 Md€ activé en mai 2010. Insuffisant, puisqu’un second plan de renflouement est d’ores et déjà à l’étude. Objectif : éviter la contagion en dominos aux autres maillons faibles de l’UE : Portugal, Espagne, Italie, etc.