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L’Etat, VRP de notre agroalimentaire en Chine
C’est, accompagné de 8 ministres et d’une délégation d’une soixantaine de chefs d’entreprises français, que François Hollande s’est rendu en Chine pour sa première rencontre officielle avec le président Xi Jinping. Objectif de la France : résorber le déficit commercial avec la grande puissance asiatique qui atteint 26,4 Md€. Pami les secteurs porteurs d’espoir, l’énergie, l’aéronautique, le luxe ou l’urbanisme, mais aussi l’agroalimentaire. « Derrière des restaurants, ce sont des produits français qui peuvent trouver une place sur ce marché », argumente Martine Aubry, chargée de développer les débouchés sur la Chine et annonçant la création d’une école française de cuisine à Pékin (Les échos, 25 avril). « C’est pareil pour la boulangerie et les viennoiseries dont les Chinois sont friands, poursuit-elle indiquant vouloir « faire porter (son) action sur l’agroalimentaire, la santé et le développement durable ». D’ailleurs, le boulanger de renom, Éric Kayser, était du voyage, avec d’autres représentants de l’agro-industrie tricolore, comme Christian Pees, président de la coopérative Euralis, ou encore Guy Dartois, président du groupe industriel coopératif porcin Cooperl. Plusieurs accords avaient déjà été signés le 25 avril.
Séphane Le Foll et Zhi Shuping, le ministre chinois de l’Administration générale du contrôle de la qualité, de l’inspection et de la quarantaine (AQSIQ), ont signé le 25 avril « un programme de coopération » dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, dans le cadre de la visite officielle de la délégation française en Chine. Cet accord est « déterminant pour favoriser la croissance des exportations françaises en Chine », indique le ministère dans un communiqué. Il permet « de renforcer le dialogue » et « réduire les barrières sanitaires au commerce », notamment dans le domaine des produits à base de viande de porc. Une mission d’experts chinois devrait venir sur ce volet en France, à l’invitation de la partie française. Le texte ouvre, par ailleurs, les discussions techniques pour l’exportation de viande bovine, rendue aujourd’hui impossible. Les deux parties se sont en effet engagées, sur ce point, à respecter les normes internationales de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale).
Ententes en poudre de lait et en génétique porcine
Deux accords entre opérateurs privés ont été signés en présence des chefs d’État concernant la production de poudre de lait et le développement de la génétique porcine. D’autres ententes devaient être trouvées le 26 avril, prévenait le ministère de l’Agriculture.