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Les semences françaises occupent une position stratégique internationale

En 2004, l’excédent du commerce extérieur de semences a poursuivi sa progression, régulière depuis quatorze ans, pour atteindre un niveau record. Si la France confirme sa place de premier producteur européen du secteur, elle est aussi une plate-forme d’échanges, souligne le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) dans sa lettre d’information.

L’importance du potentiel naturel des régions, les savoir-faire professionnels

La grande capacité de production et un avantage comparatif en termes de technologie et de génétique sont les signes distinctifs de la filière Semences en France.

Notre pays est le premier exportateur mondial de semences de maïs qui représentent environ 45% de nos livraisons en valeur. Depuis une quinzaine d’années, ces exportations ont été multipliées par 2,5. Ce résultat s’explique par le dynamisme de l’ensemble de la filière.

Pour la multiplication, la technicité des exploitations et la qualité des systèmes d’irrigation permettent des niveaux de production élevés et réguliers.

Au niveau des sociétés obtentrices, un avantage compétitif décisif résulte d’un effort technologique considérable. En consacrant 10% de leur chiffre d’affaires à la recherche variétale, elles offrent des variétés hybrides adaptées à l’utilisation (grain et fourrage) et aux conditions de culture très variées selon les régions. La France compte ainsi 40 centres de recherche, 400 points d’expérimentation comprenant des centaines de milliers de micro-parcelles d’essais. Au-delà, les variétés sont souvent testées dans les différents pays d’exportation pour les adapter aux conditions pédoclimatiques et aux techniques culturales locales.

Le Système officiel de contrôle et de certification (Soc) joue aussi un rôle clé dans la réputation de nos productions à l’étranger. Les semences certifiées de maïs, avec leur garantie de qualité constante, offrent ainsi une pureté variétale de 99,1% et une faculté germinative moyenne de 96%. Dans le cas du maïs, ce sont donc avant tout les savoir-faire qui s’exportent. En maïs, 60% des gains de productivité sont liés à l’amélioration variétale. Cette rigueur et cette expérience expliquent que la France soit aussi une terre d’accueil pour des grands groupes semenciers attirés par le climat très favorable et les capacités techniques des agriculteurs-multiplicateurs. Cette implantation de groupes internationaux soutient la position de la France sur ce marché.

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