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jeudi 10 octobre 2013
Les prix se montrent fermes sur des marchés céréaliers soutenus par la demande mondiale

BLÉ TENDRE
Dans l’Est, la demande est régulière, avec un intérêt acheteur qui ne se porte pas au-delà de trois à quatre mois. Dans le Sud-Ouest, la demande est inscrite aux abonnés absents, que ce soit sur le marché intérieur ou de l’autre côté des Pyrénées. Rouen tire toujours le marché. De petites affaires se traitent également ponctuellement à destination du port de La Pallice. Les fabricants d’aliments composés de l’Ouest sollicitent aussi le marché, mais sans précipitation néanmoins. Du côté des prix, la fermeté reste d’actualité, à la faveur d’une bonne demande sur le marché mondial, et la perspective de semis en retrait d’une année sur l’autre sur la zone mer Noire, du fait notamment des conditions humides. En Russie, les surfaces consacrées aux céréales d’hiver pourraient reculer de 20 %, avec 13 Mha, selon les autorités locales. Une perspective de nature à soutenir les prix de ces origines et donc de redonner un peu plus de compétitivité aux offres françaises. La détente de l’euro face au dollar y est aussi favorable. Notons d’ailleurs que l’Algérie aurait commandé 500.000 t de blé, vraisemblablement français. L’égypte se manifesterait aussi à l’achat sur le marché mondial.
Soulignons que les professionnels ont été privés d’un des principaux indicateurs, susceptible d’influencer les marchés, à savoir le rapport de l’USDA, ajourné en raison de l’arrêt du fonctionnement d’une partie de l’administration américaine, du fait du blocage politique sur le budget. Notons par ailleurs que nombre d’opérateurs du marché étaient accaparés, jeudi 10 après-midi et vendredi 11, par la 53e Bourse de commerce européenne à laquelle ils prenaient part à Paris.

MAÏS
Marché peu animé
De manière générale, le démarrage des opérations de récolte ne favorise pas les échanges. Dans le Sud-Ouest, le marché est en particulier toujours très calme. Les Espagnols ne sont toujours pas preneurs des maïs français, confrontés à la concurrence des maïs d’importation depuis des pays tiers, notamment l’Ukraine. Cette dernière devrait exporter 16 Mt cette année, d’après les prévisions nationales. Dans le Sud-Est, des transactions sont rapportées. Quelques petites affaires se traitent sur la façade Ouest, sur le portuaire comme à destination des industriels de la nutrition animale. En Champagne, une demande s’est faite sentir pour des maïs primeurs. Les cours ont renchéri, limitant en particulier le delta observé avec le marché du blé tendre. La bonne demande mondiale, de la Chine notamment, soutient également le marché mondial.

BLÉ DUR
Activité lente
Quelques affaires se traitent sur le portuaire. Mais les transactions mettent plusieurs jours à se concrétiser.

ORGE DE BRASSERIE
Cours sans grand changement
Le marché a affiché une petite activité en début de semaine 41 avant de marquer le pas, en raison de la participation de nombreux opérateurs à la Bourse de commerce européenne à Paris.

ORGE DE MOUTURE
Échanges routiniers
Les cours se sont, comme en blé tendre, consolidés. Le marché de l’orge a enregistré un petit regain d’activité dans le sud-ouest de la France. Dans le Nord-Est, les affaires sont routinières, avec une demande régulière sans plus. L’activité est très limitée sur la façade Atlantique.

FRETS FLUVIAUX
Prix stationnaires
Les cotations n’ont pas bougé, conséquence d’une faible activité. Cependant, afin de réactiver le trafic sur la Seine, l’ancienne écluse de la Coudray devrait être remise en service durant la semaine prochaine, selon VNF.

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